« Une revue pour favoriser la reconnaissance scientifique de nos études » (Arnaud Muret, Opco EP)
« La revue “Demains, les cahiers de l’Opco EP
• Opco des 54 branches professionnelles qui le composent (434 600 entreprises et 2,4 millions de salariés)
• Création : par arrêté ministériel du 29/03/2019, l’Opco des entreprises de proximité a…
” lancée fin avril 2025 est née d’un constat : nous réalisons de nombreuses études d’observation pour accompagner les branches professionnelles. Mais ces travaux manquent souvent de reconnaissance car ils ne suivent pas les standards des publications scientifiques. Avec Demains, nous voulons offrir à ces études une structure et une légitimité qui leur permettent d’être mobilisées plus largement et citées dans d’autres travaux », déclare Arnaud Muret
Directeur général @ Opco des entreprises de proximité • Vice-président @ D2OF
, directeur général de l’Opco EP, à News Tank le 10/06/2025.
« Nous avons constitué un comité scientifique, en cours de finalisation. Il comprend des chercheurs, des experts du travail et de l’économie. Il jouera un rôle de comité de lecture. C’est donc lui qui lira les articles, analysera leur construction et vérifiera leur pertinence. C’est une garantie forte de qualité. »
« En plus des travaux académiques, nous proposons des formats journalistiques. Par exemple, des retours d’expérience, des témoignages issus de projets menés en région auprès des bénéficiaires de dispositifs. Cela permet de mettre en perspective les résultats des études et d’incarner concrètement les données de nos études. »
Arnaud Muret répond aux questions de News Tank
L’Opco EP a lancé fin avril 2025 une revue intitulée Demains. Pouvez-vous nous expliquer ce qui a motivé cette initiative ?
Cette revue est née d’un constat : nous réalisons de nombreuses études d’observation pour accompagner les branches professionnelles. Mais ces travaux manquent souvent de reconnaissance car ils ne suivent pas les standards des publications scientifiques. Avec Demains, nous voulons offrir à ces études une structure et une légitimité qui leur permettent d’être mobilisées plus largement et citées dans d’autres travaux.
Il s’agit donc d’un outil de valorisation, mais aussi de rigueur scientifique ?
Exactement. Nous avons mis en place une ligne éditoriale exigeante. Chaque article est construit sur une méthode claire, transparente et discutable. L’objectif n’est pas de juger les résultats mais de garantir la validité de la démarche. Cela permet à chacun de s’appuyer sur ces travaux en toute confiance.
Comment garantissez-vous cette rigueur ?
Nous avons constitué un comité scientifique, en cours de finalisation. Il comprend des chercheurs, des experts du travail et de l’économie. Il jouera un rôle de comité de lecture. C’est donc lui qui lira les articles, analysera leur construction et vérifiera leur pertinence. C’est une garantie forte de qualité.
Quels autres types de contenus diffusez-vous dans la revue ?
En plus des travaux académiques, nous proposons des formats journalistiques. Par exemple, des retours d’expérience, des témoignages issus de projets menés en région auprès des bénéficiaires de dispositifs. Cela permet de mettre en perspective les résultats des études et d’incarner concrètement les données de nos études.
Nous publions également des contenus relatant les enseignements des colloques et des journées de réflexion organisées par l’Opco EP. Cela enrichira encore la revue, en la plaçant au croisement de l’analyse, du terrain et du débat.
Quelle est la fréquence de publication prévue ?
Nous visons trois numéros par an, avec la possibilité d’en faire plus si la matière le permet.
Quelles sont les grandes thématiques que vous envisagez d’aborder ?
Les sujets sont définis en lien avec la présidence paritaire de l’Opco qui est la directrice de publication de la revue. Nous travaillons en concertation avec les partenaires sociaux qui définiront les thèmes abordés dans la revue. Parmi les pistes envisagées : la transition écologique, l’intelligence artificielle, la certification professionnelle ou encore les ruptures de contrats d’apprentissage.
Une étude menée dans le Grand Est a par exemple mis en lumière l’impact des troubles dys sur les ruptures de contrat. Ce sont des handicaps invisibles qui perturbent les parcours d’apprentissage sans être bien identifiés. Ce type d’analyse nous permet d’anticiper des problématiques souvent ignorées.
Comment accède-t-on à la revue ?
Elle est disponible au format papier et en version numérique. Il est aussi possible de s’y abonner gratuitement pour la recevoir directement : directiondelacommunication@opcoep.fr
Une telle initiative est-elle courante chez les Opco ?
Pas à notre connaissance. C’est une démarche que nous souhaitons originale, permettant de réunir, autour de thèmes pertinents, des contenus variés mais toujours exigeants.
Arnaud Muret
Directeur général @ Opco des entreprises de proximité
Vice-président @ D2OF
Consulter la fiche dans l‘annuaire
Parcours
Directeur général
Vice-président
Directeur général
Directeur de la performance
Directeur Général adjoint des Services
Responsable qualité et organisation
Chargé de mission
Établissement & diplôme
Certificat d’expertise professionnel en management de la protection sociale
Doctorat Socio-économie de l’innovation
DESS Gestion de la technologie et de l’innovation
Ingénieur, Systéme industriel
Fiche n° 26562, créée le 20/10/2017 à 09:46 - MàJ le 10/06/2025 à 11:32