Mobilités : « Proposer aux entreprises et aux actifs des solutions nouvelles » (Alliance Compétences)
Alliance Compétences
• Création : 2021• Activité : organisme de formation créé par Sémaphore-Groupe Alpha et le groupe Aksis Moovéus• Implantations : France métropolitaine et ultramarine• Président : Jérôme…
est une joint-venture créée par Sémaphores
• Cabinet d’audit, de conseil et d’expertise comptable intervenant auprès des décideurs publics et des entreprises. Sémaphores est une filiale du Groupe Alpha• Effectif : 300 consultants et experts…
(Groupe Alpha) et le Groupe Aksis Moovéus pour proposer aux entreprises « des solutions de transformation qui vont puiser dans d’autres sources de financement que dans les ressources de la formation professionnelle ». La société cible aussi le marché des actifs auxquels elle propose « un continuum d’accompagnement plus attentif qu’il ne l’est déjà afin d’apporter à la personne tous les services qui peuvent lui être utiles dans la réalisation de son projet, des diagnostics sur ses compétences et ses aspirations, à la transition professionnelle réussie » déclarent Jérôme Bouron
DGA délégué à l’organisation et à la transformation @ Afdas
, président d’Alliance Compétences et Alexandre Carpentier
Directeur général @ Alliance Compétences • Directeur général @ Aksis
, directeur général, à News Tank, le 06/10/2021.
Jérôme Bouron et Alexandre Carpentier répondent aux questions de News Tank
Quelle est cette offre qu’Alliance Compétences entend proposer aux employeurs et aux actifs ?
Alexandre Carpentier. L’ambition est de réussir à proposer progressivement une offre plus globale que celles que l’on peut trouver sur le marché, axée très fortement sur l’accompagnement. Les offres dont disposent les entreprises et les salariés aujourd’hui répondent à des temporalités différentes, en amont et en aval. Notre objectif est de proposer une offre qui intervienne beaucoup plus en amont auprès des entreprises et de leurs salariés, afin de ne pas travailler que sur le curatif de la transition professionnelle mais sur l’évolution professionnelle, le développement des compétences et sur l’employabilité des individus.
De quel constat êtes-vous partis pour bâtir cette offre nouvelle ?
Jérôme Bouron. Nous avons fait le constat que les entreprises avaient besoin d’un partenaire à la fois global et très territorialisé. Avec nos 1 000 collaborateurs pluricompétents (consultants et experts en conseil et en accompagnement RH, en communication interne, sur la marque employeur…), nous avons la surface nécessaire pour traiter les problématiques de toute organisation publique ou privée de toute taille, métropolitaine et ultramarine. Cette proximité est importante pour les organisations comme pour les actifs qui doivent pouvoir être reçus une première fois et revenir ultérieurement afin de bénéficier d’un accompagnement plus en continu qu’il ne l’est aujourd’hui.
Proposer un continuum d’accompagnement plus attentif qu’il ne l’est déjà »Pour les actifs par exemple, on a vraiment l’ambition avec toute une galaxie de partenaires de proposer un continuum d’accompagnement plus attentif qu’il ne l’est déjà afin d’apporter à la personne tous les services qui peuvent lui être utiles dans la réalisation de son projet, depuis les diagnostics sur ses compétences et ses aspirations jusqu’à la transition professionnelle réussie. Nous n’avons pas observé dans l’offre existante cette attention portée à une conversation continue. C’est à l’œuvre dans l’entreprise et nous souhaitons l’appliquer aux personnes qui seraient en dehors de l’entreprise, ou qui seraient en train d’opérer une transition vers l’extérieur.
Mais ne décrivez-vous pas le travail des conseillers en évolution professionnelle qui proposent gratuitement un tel accompagnement personnalisé ?
Alexandre Carpentier. Nous connaissons le marché du CEP. Aksis intervient en tant qu’opérateur du CEP à la Martinique, mais on est là sur une démarche qui est extérieure à l’entreprise. Bien souvent, un salarié qui s’adresse à un conseiller en évolution professionnelle ne souhaite pas que sa démarche soit portée à la connaissance de son employeur même si, à chaque entretien professionnel celui-ci rappelle en principe à ses salariés qu’ils peuvent réaliser un CEP à l’extérieur de l’entreprise pour réfléchir à leur parcours professionnel.
Au croisement des enjeux de l’entreprise et des besoins d’évolution individuelle »Notre offre est beaucoup plus en lien avec les enjeux de l’entreprise. Elle se situe au croisement de ces enjeux et des besoins d’évolution individuelle, voire de transition et de mobilité professionnelle. On constate d’ailleurs un net transfert des dispositifs très collectifs vers une aspiration très individualisée du besoin d’accompagnement. C’est sur ce terrain que nous nous plaçons et pas du tout sur celui du CEP. Mais notre offre est très complémentaire à celle du CEP.
Jérôme Bouron. Nous proposons aux actifs via « moncompteformation » notamment, en plus du diagnostic sur son projet et son parcours, des moments plus formatifs. Alliance Compétences propose ainsi des bilans de compétences, des formations qui peuvent être qualifiantes. On a donc la capacité à accompagner les actifs aux différentes étapes de leur parcours. Quant aux organisations, on s’aperçoit qu’elles ont un vrai besoin d’accompagnement des transitions. La puissance publique a construit le dispositif TransCo mais celui-ci n’a pas encore trouvé son public. On peut espérer que sa simplification va aider à le promouvoir.
Avec Alliances Compétences, notre engagement, dans la mesure où nous sommes en lien avec plus de 3 500 organisations partout en France, est de réussir les transitions individuelles ou collectives à l’échelle des entreprises, des secteurs et des territoires, et aussi de réussir des mobilités internes. Ce sont les deux enjeux destinés à faire face au défi des compétences qui est absolument prégnant.
Rendre les individus plus autonomes dans le développement de leurs compétences grâce à un meilleur accompagnement était un des objectifs de la loi de 2018. Faut-il aller plus loin ?
Alexandre Carpentier. Un aspect fondamental de la loi de 2018 est la volonté de simplifier l’accès à la formation pour remettre le pouvoir d’agir entre les mains de l’individu et non plus forcément toujours entre les mains de la collectivité, qu’elle soit nationale ou territoriale. Ce point ainsi que le découpage des certifications en blocs de compétences sont des avancées majeures. Selon nous, la barrière naturelle technique, administrative et juridique entre le monde de l’accompagnement et celui de la formation est en train de s’affaisser très sérieusement, et là où il reste un obstacle, nous voulons mettre à portée de main des individus de la formation sur un ou plusieurs blocs de compétences de manière à ce qu’ils puissent améliorer le plus rapidement possible leur employabilité.
C’est un domaine sur lequel nous devons être innovants et percutants afin de contribuer à redessiner le visage de la formation professionnelle et faire en sorte que la formation ne soit plus une donnée de sortie de l’accompagnement mais qu’elle soit pleinement intégrée à nos dispositifs d’accompagnement afin de les enrichir.
Jérôme Bouron. Dans l’hypothèse d’une nouvelle réforme, nous nous tenons à la disposition des pouvoirs publics actuels et futurs pour contribuer au débat public, porter des propositions et mettre en œuvre les législations et réglementations telles qu’elles existeront. Alliance Compétences, ce sont aussi et surtout deux énergies entrepreneuriales. Cette capacité combinée d’innovation et d’initiative, nous la proposons aussi aux employeurs avec lesquels nous sommes en contact pour qu’ils disposent de solutions nouvelles. Nous sommes en capacité de leur proposer des solutions de transformation de leurs organisations qui vont puiser dans d’autres sources de financement que dans les ressources de la formation professionnelle, ce qui permet de lever les freins à des projets nouveaux. Notre ambition est de proposer aux entreprises des solutions auxquelles elles ne pensent pas.
Par exemple ?
Jérôme Bouron. La révolution numérique, la transition écologique contraignent de nombreuses entreprises à se réorganiser. C’est très rapide dans l’industrie et dans d’autres secteurs. Les entreprises de ces secteurs cherchent à la fois à transformer leur corps social en étant plus « légères » sur des emplois considérés comme des métiers du passé et en recrutant fortement sur des métiers dits de demain. Nous les aidons à considérer que les personnes qui exerçaient des emplois en voie d’obsolescence peuvent être celles qui exerceront les métiers de demain. Nous les aidons à travers tout une série de dispositifs depuis le co-développement entre pairs jusqu’à la formation en passant par le coaching etc. à faire le pari de transitions professionnelles réussies par les mobilités internes et des dispositifs d’accompagnement à ces mobilités adaptés à leur contexte.
Une partie de nos équipes est en capacité de faire des études prospectives sectorielles qui vraiment nous mettent en situation de pouvoir présenter une offre d’accompagnement dynamique.
Allez-vous travailler avec les Observatoires prospectifs des métiers et des qualifications des branches professionnelles ?
Jérôme Bouron. Nous avons envie de partager des initiatives avec d’autres partenaires sur la question de l’anticipation des emplois et des compétences et nous sommes en lien avec les observatoires de branches, les Opco et la puissance publique qu’elle soit nationale ou territoriale. Nous avons la conviction que c’est par la coopération des mondes public et privé que l’on pourra parvenir à trouver des solutions pour des employeurs et des actifs en France.
Alexandre Carpentier. Nous sommes même complémentaires. Les observatoires travaillent sur des filières et des évolutions tendancielles. Quand une entreprise sur un bassin d’emploi nous demande d’intervenir pour lui faire un peu de prospective et des propositions en matière d’évolution de l’accompagnement de ses collaborateurs en fonction des évolutions de ses métiers et de sa filière, nous allons chercher la matière première dans les observatoires et nous l’analysons en la croisant avec des données provenant des bassins d’emploi. Il n’y a absolument pas de concurrence mais au contraire, une parfaite complémentarité.
L’accord de coopération qui donne naissance à Alliance Compétences est-il conclu pour une durée précise ?
Jérôme Bouron et Alexandre Carpentier. Nous ne nous sommes pas fixés d’échéances à ce stade. Notre objectif est de donner à cette dynamique toutes les chances de réussir au service des employeurs et des actifs.
Jérôme Bouron
DGA délégué à l’organisation et à la transformation @ Afdas
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Parcours
DGA délégué à l’organisation et à la transformation
Directeur de programmes
Président
Directeur Général Délégué
Membre du Comité Exécutif
Directeur du programme Handicap (MonParcoursHandicap.gouv.fr)
Directeur Innovation - Compétences (MonCompteFormation.gouv.fr)
Fondateur
DRH
DG
Directeur
Co-fondateur, et responsable financier
Fiche n° 41761, créée le 12/11/2020 à 17:32 - MàJ le 11/07/2023 à 09:56
Alexandre Carpentier
Directeur général @ Alliance Compétences
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Parcours
Directeur général
Directeur général
Gérant
Établissement & diplôme
DEA EEES, Économie
Maîtrise AES
Fiche n° 44459, créée le 05/10/2021 à 10:02 - MàJ le 05/10/2021 à 10:08
Alliance Compétences
• Création : 2021
• Activité : organisme de formation créé par Sémaphore-Groupe Alpha et le groupe Aksis Moovéus
• Implantations : France métropolitaine et ultramarine
• Président : Jérôme Bourbon
• Directeur général : Alexandre Carpentier
• Chiffre d’affaires : 170M€
• Contact presse : Caroline Olivier
Catégorie : Organismes de Formation
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Fiche n° 12677, créée le 04/10/2021 à 18:56 - MàJ le 04/10/2021 à 19:02