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« Toutes nos équipes s’attellent à un conseil plus que jamais sur-mesure » (E Sauvat, DG Groupe Alpha)

News Tank RH - Paris - Entretien n°196454 - Publié le 23/10/2020 à 16:28
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Estelle Sauvat - ©  D.R.

« Aujourd’hui, et dans les prochains mois, toutes nos équipes s’attellent sur le front de la crise, autour d’un conseil plus que jamais sur-mesure, car il nous faut dessiner des solutions, en mobilisant toutes nos compétences, sur le terrain des restructurations, mais également de l’audit et de l’expertise stratégique et économique, tout autant que sur le terrain juridico-social et de celui de l’accompagnement des salariés », déclare Estelle Sauvat Directrice générale @ Groupe Alpha et Secafi
• Née le 14/11/1974 • Elle a co-écrit avec Bertrand Martinot, pour l’Institut Montaigne, une étude intitulée « Un capital emploi formation pour tous …
, Directrice générale du Groupe Alpha • Groupe de conseil et d’expertise• Création : 1983• Missions : - accompagnement des représentants du personnel et des organisations syndicales (SECAFI),- conseil en organisation du travail et QVT… (conseil spécialisé dans les relations sociales et le développement local) dans un entretien avec News Tank, le 22/10/2020.

« La difficulté que l’on rencontre, c’est de demander à la fois de privilégier la négociation et d’accélérer le pas, parfois à la hâte. La Covid-19 oblige à aller vite, mais il faut être attentif à laisser suffisamment de temps au dialogue », ajoute-t-elle. « Nos équipes sont fortement mobilisées sur des transformations hâtives et des restructurations dont la fréquence a fortement grimpé depuis la mi-septembre 2020. Les recherches de solutions sont aussi diverses que les contextes d’entreprises. Nos experts spécialisés sur les procédures collectives, comme sur les recherches de repreneurs, sont à pied d’œuvre depuis juin. Nous anticipons une vague gigantesque sur l’accompagnement des transitions professionnelles, pour laquelle nous réunissons nos compétences expertes, particulièrement attentives au devenir des salariés ainsi qu’à leur rebond professionnel. » 

Nommée le 20/04/2020, Estelle Sauvat a pris ses pleines fonctions de DG le 07/10/2020 avec un comité exécutif profondément renouvelé. Le président du Groupe Alpha, Pierre Ferracci Président @ Paris FC (PFC) • Président-fondateur @ Groupe Alpha
, et elle-même ont initié « un passage de témoin progressif » jusqu’en 2024. À travers le plan stratégique Alpha 2024, « nous allons renforcer et développer le Groupe autour de trois dimensions, les 3D : le développement de nos offres, le développement de nos compétences, et le développement de notre performance », détaille Estelle Sauvat.


Estelle Sauvat répond aux questions de News Tank

Comment s’effectue le passage de témoin entre Pierre Ferracci et vous-même à un moment particulièrement difficile sur le plan économique et social ?

Le Groupe Alpha s’apprête en effet à écrire une page importante de son histoire. Dans un contexte difficile, sur fond de crise sanitaire, désormais mêlée à une crise économique et sociale d’une force redoutable, Pierre Ferracci et moi-même avons initié, en avril 2020, un passage de témoin progressif, en coconstruisant cette étape, son rythme, sa dynamique et les ambitions des prochaines années. 

Déjà, en 2008, quelques mois avant la crise économique mondiale, j’avais rejoint le Groupe Alpha, pour diriger notamment la filiale en charge de l’accompagnement des transitions professionnelles, Sodie, depuis intégrée à la Branche Sémaphores au sein du Groupe. Je suis bien plus préoccupée qu’à l’époque sur les effets sociaux que l’actuelle crise sanitaire inflige aux entreprises, aux salariés et à toute l’économie de notre pays. Nous avons donc préparé ce passage de témoin, tout en œuvrant intensément avec nos équipes pour accompagner et conseiller nos clients, entreprises et CSE Comité social et économique , et les salariés, en quête de solutions financières, économiques et sociales pour traverser la tempête.

Le drame de Conflans-St-Honorine

Les entreprises ne sont pas épargnées par cette invraisemblable fracturation de la société »

Quand on est, avec notre Groupe, au cœur de la crise économique et sociale, provoquée par cette épidémie inédite, avec les risques d’inégalités accrues qu’elle est susceptible d’engendrer, on ne peut qu’être également préoccupé par le drame de Conflans-St-Honorine, succédant à beaucoup d’autres. Les entreprises ne sont pas épargnées par cette invraisemblable fracturation de la société, symbolisée, au-delà d’un crime épouvantable, par la mise en cause d’une institution, en l’occurrence l’Éducation nationale, qui est l’un des piliers de la République.

Avec Pierre Ferracci, je suis persuadée que nous avons tous un rôle à jouer pour retrouver une cohésion solide dans notre société et défendre des valeurs qui vont bien au-delà des équilibres économiques et sociaux auxquels nous sommes également attachés. 

Quelles sont vos priorités ?

Nommée le 20 avril dernier, j’ai pris les pleines fonctions de Directrice générale du Groupe le 07/10/2020. Avec un comité exécutif profondément renouvelé, nous allons renforcer et développer le Groupe qui bénéficie déjà d’un positionnement solide, à travers le plan stratégique Alpha 2024. Nous déclinons dans ce plan plusieurs chantiers, très opérationnels, autour de trois dimensions, les “3D” :

  • le développement de nos offres,
  • le développement de nos compétences,
  • et le développement de notre performance.

À l’aube des 40 ans du Groupe, nous accélérons sa transformation et nous lui donnons un cap de long terme volontariste, permettant de rendre immédiatement perceptible l’utilité du Groupe par nos marchés. Le Groupe Alpha est doté de compétences rares. Autour d’Alpha 2024, il s’agit de les rassembler autour d’un projet commun, ambitieux et durable, rendant visible et confirmant ce que nous sommes : des architectes du “vivre ensemble” dans l’entreprise et auprès des acteurs publics.

La crise sanitaire ne bouleverse-t-elle pas le calendrier du plan stratégique 2024 ?

Bien sûr, nos ambitions de moyen-long terme ne peuvent être dissociées de ce qui se joue à court terme, d’un contexte qui mobilise toutes les compétences et toutes les expertises du Groupe. La profondeur de la crise sanitaire et économique, dont l’intensité et la durée restent pour tous incertaines, et les questions qu’elle soulève constituent des bouleversements structurants et durables de notre environnement. Cette crise s’ajoute d’ailleurs aux fortes incertitudes qui touchent la planète. Qu’ils soient démocratiques, démographiques, climatiques ou technologiques, l’ampleur de ces défis additionnés menace en substance la cohésion sociale de notre pays. Et nous pouvons aisément nous accorder à reconnaître que, jamais, nous n’avions connu pareils défis.

Notre plan stratégique tend à réaffirmer et à renforcer nos apports à la cohésion de l’entreprise »

Il est donc légitime que notre énergie soit portée sur les difficultés liées à la crise. Pour autant, le sens de notre action et son utilité sociale, qui font la singularité et la raison d’être du Groupe Alpha, sont au cœur de notre plan stratégique. Agréger la diversité des points de vue, émanant des différentes parties prenantes pour dessiner des transformations acceptables et protectrices pour tous, n’a certes rien d’évident, mais c’est essentiel aujourd’hui plus encore qu’hier. C’est la raison pour laquelle notre plan stratégique tend à réaffirmer et à renforcer nos apports à la cohésion de l’entreprise ainsi qu’au partage des informations et des décisions, plus encore en ces temps d’incertitude et de fragmentation sociale.

Cela ne saurait souffrir de report pour cause de Covid. D’où notre volonté forte de concilier les deux, d’être sur le front de cette crise aux côtés des entreprises et des représentants du personnel, tout en réalisant actuellement notre Tour de France auprès de toutes les équipes du Groupe Alpha, pour débattre de ce plan stratégique et de situations concrètes chez nos clients.

Sur quels sujets vos équipes « restructurations » sont-elles plus précisément mobilisées ?

Le contexte immédiat demande d’être au plus près de nos clients. Certains sont frappés de plein fouet par cette crise économique, pendant que d’autres résistent et aménagent leur organisation en espérant une relance rapide. Diriger sans perspectives certaines, dans l’incertitude, est probablement l’exercice le plus difficile auquel sont soumis les dirigeants actuellement.

Nos équipes sont donc fortement mobilisées sur des transformations hâtives et des restructurations dont la fréquence a fortement grimpé depuis la mi-septembre. Les recherches de solutions sont aussi diverses que les contextes d’entreprises. Nos experts spécialisés sur les procédures collectives, comme sur les recherches de repreneurs, sont à pied d’œuvre depuis juin.

Nous anticipons une vague gigantesque sur l’accompagnement des transitions professionnelles, pour laquelle nous réunissons nos compétences expertes, particulièrement investies et attentives au devenir des salariés ainsi qu’à leur rebond professionnel.

Que proposez-vous aux entreprises soucieuses de préserver leurs compétences ?

Des approches nouvelles, autour de « reconversions professionnelles internalisées »  »

Parallèlement à ces transformations, de nouveaux modèles permettant de sécuriser le champ des compétences émergent. Les directions qui souhaitent une approche responsable sont particulièrement demandeuses d’approches constructives, introduisant des actions de préservation des compétences pour être préparées à redémarrer au plus vite post-crise. Nous construisons ensemble des approches nouvelles, autour de « reconversions professionnelles internalisées » ou d’actions de continuité professionnelle permettant de s’adapter à la durée variable de la crise, malgré l’anticipation éventuelle d’une rupture du contrat de travail.

Nous constatons donc des questionnements de toute nature pour essayer de bâtir un « pont social » qui permette de préserver les compétences, à l’issue de cette crise, à supposer qu’elle durera au moins jusqu’à la fin 2021. D’autres entreprises tentent, il est vrai, d’engager des réorganisations, en utilisant cette crise comme accélérateur de leurs transformations. Mais c’est loin de représenter la majorité des situations que nous rencontrons. Rappelons en outre qu’aucune d’entre-elles n’avait choisi la Covid, et toutes la subissent. Cela est trop peu dit.

La Covid a-t-elle un effet sur les habitudes de négociation dans les entreprises ?

Cette crise a permis à chacun des acteurs de l’entreprise de sortir de sa posture classique »

Cette crise a eu un effet choc en mars, obligeant directions et organisations syndicales à dialoguer, dans l’urgence et de façon très répétée, plus sans doute que ce qui a été dit. Comme une opération commando que l’on mènerait de concert : nous ne connaissons pas l’issue, mais nous avons le devoir de guider le corps social ensemble. Cette crise a incontestablement permis à chacun des acteurs de l’entreprise de sortir de sa posture classique, voire d’une certaine théâtralisation de la négociation, et du traditionnel affrontement direction/syndicats. Si j’ose dire, ce terreau a été favorable à l’ouverture de négociations, dont le thème et les conséquences sociales sont nécessairement plus âpres encore.

Rechercher sans cesse les bons équilibres à tenir pour que l’avenir des salariés et des entreprises soit préservé »

Si nous pensons que la voie de la négociation est à privilégier systématiquement, il s’agit toutefois de rechercher sans cesse les bons équilibres à tenir pour que l’avenir des salariés et des entreprises soit préservé. On ne peut pas se contenter de recourir aux vieilles recettes. Si l’on se dit prêt à co-construire en recherchant un dialogue social de qualité, le faire sur des bases saines de négociation qui ne sonnent pas comme un ultimatum ou un rapport de force déséquilibré est le préalable. Je pense que, dans cette période, les salariés sont conscients que les efforts à faire seront à la fois difficiles et incontournables. Pour autant, et en vue de s’accorder dans une négociation, il s’agit de leur donner les garanties qu’un partage des efforts, aujourd’hui, vaut partage, demain, des bénéfices futurs, lorsque l’accalmie et le retour à meilleure fortune seront de nouveau d’actualité.

Aujourd’hui, et dans les prochains mois, toutes nos équipes s’attellent sur le front de la crise, autour d’un conseil plus que jamais sur-mesure, car il nous faut dessiner des solutions, en mobilisant toutes nos compétences, sur le terrain des restructurations, mais également de l’audit et de l’expertise stratégique et économique, tout autant que sur le terrain juridico-social et de celui de l’accompagnement des salariés.

La difficulté que l’on rencontre, c’est de demander à la fois de privilégier la négociation et d’accélérer le pas, parfois à la hâte. La Covid oblige à aller vite, mais il faut être attentif à laisser suffisamment de temps au dialogue.

Quels sont les enjeux en termes de compétences à prendre en compte dans cette crise ?

Ce qui me questionne, c’est, qu’à ce stade de la crise, on ne voit que ce qui est en surface, on observe « la vague », mais pas les plaques tectoniques, et leur mouvement en profondeur, bien plus préoccupant. Deux phénomènes s’additionnent :

  • d’un côté, des grandes négociations et des plans très médiatisés, certes inédits par leurs densités,
  • de l’autre, l’augmentation silencieuse et manifeste des ruptures conventionnelles individuelles qui accompagnent la fermeture de multiples petits commerces et bars/restaurants et qui risquent d’atteindre des sommets dans les prochaines semaines.

Les moyens réservés à l’accompagnement de ces salariés restent faibles et très inégaux au regard de ceux des plans collectifs. Le risque d’isolement, faute d’accompagnement, peut avoir de lourdes conséquences, à commencer par la perte de compétences, en sus de pertes de confiance et d’appauvrissement progressif, si les personnes ne sont pas, a minima, stimulées pour être formées pendant cette période.

L’essentiel se joue en amont, sur le terrain de la préservation des compétences stratégiques dans les entreprises, pour qu’elles puissent relancer leur activité. On a aussi besoin de répondre aux besoins d’internalisation de l’accompagnement et de la formation des salariés, dont les emplois sont menacés, bien avant la rupture de leur contrat de travail, voire en les maintenant dans un environnement professionnel malgré la rupture du contrat. La crise exige que nous soyons inventifs et que le cadre légal s’adapte à la préservation des compétences.

Et sur le terrain des mobilités professionnelles ?

Rendre agiles les dispositifs »

Sur ce terrain, le plus délicat reste la nécessité d’organiser, dans des temps records, des transitions interprofessionnelles vers des secteurs demandeurs, à l’échelle des bassins d’emploi. Cela demande une sur-mobilisation des acteurs et des entreprises pour conduire ce travail territorial “cousu main” . Il faut que les employeurs s’emparent de cela. Cela demande de rendre agiles les dispositifs. Le Gouvernement a d’ailleurs bien compris cet enjeu, en recherchant à flécher les outils de formations vers certains secteurs d’avenir ou à renforcer l’investissement financier à travers le plan de relance.

Penser un programme internalisé aux entreprises »

Je souligne toutefois, puisque j’ai eu l’opportunité de designer et de lancer les programmes du PIC Plan d’investissement dans les compétences , ainsi que le CPF Compte Personnel de Formation monétisé, en tant qu’ancien Haut-Commissaire, que ces derniers ont bien des vertus pour stimuler la formation des jeunes ou des demandeurs d’emploi pas ou peu qualifiés. Ils ont l’avantage d’être désormais engagés dans le système, et les doper a du sens. Mais ils n’ont pas été conçus pour faire face à pareille vague de restructurations. Si le modèle peut venir en substitution de la rudesse du marché à embaucher les jeunes, en proposant de renforcer leurs compétences pendant cette période, il faut le démocratiser au-delà du bac, pour les deux prochaines années, et penser un programme internalisé aux entreprises. Cela permettrait de sécuriser les congés de mobilités professionnelles, notamment le volet formation, quels que soient les niveaux de compétences.

L’APLD Activité partielle de longue durée va certes en ce sens, mais la formation doit être un socle commun à tous les dispositifs. Son financement doit être normé, quel que soit le dispositif ou le statut de la rupture (plans collectifs ou ruptures individuelles). Le plan de relance doit donc intégrer un plan d’action spécifique Covid, dédié à la préservation des compétences, suffisamment puissant, visible, simple et rapide d’action pour que tous les DRH de ce pays s’en emparent dans les prochaines semaines. En d’autres termes, passer du concept à l’action.  

L’ambition du Groupe Alpha est d’être « un acteur d’une transformation économique et sociale d’un type nouveau ». Qu’est-ce que cela signifie ?

Nos offres, d’expertise ou de conseil, s’inscrivent, pour grande partie, dans un contexte fortement heurté par la crise économique et environnementale. Cette dernière fragmente profondément notre société. Elle conduit parfois à des formes de radicalisation ou à des risques de fracturation, voire même à des déséquilibres sociaux, sources de fortes inégalités. Nous ne pouvons rester indifférents face à ces risques perceptibles. S’attaquer à de tels mouvements sociétaux, aussi préoccupants soient-ils, suppose de positionner notre action là où nous pouvons les réduire, les atténuer, y sensibiliser les acteurs, accompagner ces derniers à reconstruire du sens, à bouger les lignes.

Nous devons avancer plus en cohérence, en combinant nos compétences respectives »

C’est bien cette ambition que nous allons affirmer plus fortement dans nos interactions et conseils auprès de nos clients, publics ou privés, et représentants du personnel. Nous sommes déjà très fiers de notre position sur nos marchés, de notre philosophie d’intervention et de nos compétences qui sont particulièrement rares. Mais, dans la façon de conduire certaines missions, nous devons avancer plus en cohérence, en combinant nos compétences respectives et en présentant, avec plus de clarté, en quoi notre positionnement était jusqu’ici un atout et pourquoi il devient une force. C’est d’ailleurs autour de la marque Alpha que nous développerons plus intensément nos actions.

Le « monde d’après » VS. « le monde d’avant »

Je crains que le « monde d’après » ne reproduise beaucoup du « monde d’avant » »

Ce conseil de qualité, qui n’a jamais été fondé sur la protection exclusive des acquis, doit, plus encore que par le passé, se développer sur la base de réflexions puissantes, constructives, progressistes. La question du « monde d’après » est au cœur des réflexions de notre société moderne. Certains rêvent d’un big bang post-crise, d’autres, d’un réveil urgent de chacun, ceux qui osent la synthèse, d’une vraie utopie ! Pour ma part, je crains que le « monde d’après » ne reproduise beaucoup du « monde d’avant ». Surtout si les conditions de la rupture ne sont pas étudiées avec réalisme et lucidité et si sa mise en œuvre n’est pas opérée avec courage et détermination.

C’est la raison pour laquelle nous avons densifié notre slogan : « Le Groupe de la transformation sociale, économique et environnementale ». Nous densifierons notamment nos méthodologies pour apprécier l’implication des entreprises dans leur transformation, avec une prise en compte plus globale de toutes les dimensions sociétale, sociale et environnementale, articulée autour d’une vision anticipatrice et d’un regard lucide des transformations à l’œuvre.

Anticipez-vous des changements à venir (élargissement du périmètre du groupe par exemple) ?

Il y aura du nouveau en termes de croissance externe, mais nous en parlerons au moment où elles seront opérantes. Nous nous sommes fortement renforcés sur le terrain de l’audit financier avec l’acquisition de GVA, qui est également un axe fort du Groupe, auprès des entreprises, des collectivités et des CSE Comité social et économique . Tout comme sur le terrain du handicap, des singularités et de l’égalité professionnelle, avec l’acquisition de TH Conseil. Nous poursuivrons cette dynamique entre 2021 et 2022.

Estelle Sauvat

Email : estelle.sauvat@groupe-alpha.com
Téléphone : +33619981296

• Née le 14/11/1974
• Elle a co-écrit avec Bertrand Martinot, pour l’Institut Montaigne, une étude intitulée « Un capital emploi formation pour tous » (janvier 2017)

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Parcours

Groupe Alpha et Secafi
Directrice générale
Ellios Conseil
Directrice générale
Ministère du Travail et de l’Emploi
Chargée d’une mission sur la stratégie européenne des compétences
Ministère du Travail et de l’Emploi
Haut-commissaire à la transformation des compétences
Sodie (Groupe Alpha)
DG
Sodie (Groupe Alpha)
DG déléguée

Établissement & diplôme

Sciences Po
Mastère spécialisé Niveau 1- Management des politiques publiques
HEC Paris (Ecole des hautes études commerciales de Paris)
Formation Executive Education - Finances
Inseec
Master cadre gestion d’entreprise
Paris V René Descartes
Master droit des affaires

Fiche n° 26855, créée le 06/11/2017 à 19:42 - MàJ le 27/09/2022 à 23:32

Groupe Alpha

• Groupe de conseil et d’expertise
Création : 1983
Missions :
- accompagnement des représentants du personnel et des organisations syndicales (SECAFI),
- conseil en organisation du travail et QVT (SEMAPHORES),
- conseil en management (TH CONSEIL),
- conseil en expertise comptable (GVA),
- accompagnement et études auprès des organismes de formation, des branches professionnelles, des Opco et des entreprises (LAFAYETTE).
• CA : 102 M€ (2023)
• Effectifs : 900 personnes
Président du conseil d’administration : Pierre Ferracci
Directrice générale : Estelle Sauvat
Secrétaire général  : Thierry Hubert
DRH : Frédéric Clinckemaillie
Contact Caroline Olivier, responsable communication, relations presse & réseaux sociaux
• Tél. : 01 53 62 70 00/06 74 29 69 61



Catégorie : Etudes / Conseils


Adresse du siège


Groupe Alpha
20-24 rue Martin Bernard
75013 Paris France


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Fiche n° 5893, créée le 05/10/2017 à 05:27 - MàJ le 25/10/2024 à 16:53


© News Tank RH - 2024 - Code de la propriété intellectuelle : « La contrefaçon (...) est punie de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende. Est (...) un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d'une oeuvre de l'esprit en violation des droits de l'auteur. »

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Estelle Sauvat - ©  D.R.