Travail hybride : 46 % des cols blancs sentent une pression pour un retour en présentiel (étude Slack)
• Le travail hybride est réel pour les Français mais les entreprises l’encadrent fortement à l’encontre des attentes des travailleurs ;
• L’impact du retour au bureau sur la productivité et l’adoption des bons outils de travail avec l’essor de l’IA
Intelligence artificielle
générative est au cœur des débats ;
• Le bureau de demain devra être un lieu modulable, ouvert sur l’extérieur et mêlant zones de travail et de convivialité.
Tels sont les trois principaux enseignements de l’étude OpinionWay - Slack « Les travailleurs du savoir et le travail hybride à l’heure de l’IA » publiée en novembre 2023.
« On parle d’un choc de génération qui devient un enjeu majeur de retour au bureau. 10 à 25 % de productivité en moins, en plus du déplacement, cela commence à peser. Pourquoi venir au bureau si c’est pour être isolé à son bureau sans vraiment susciter d’interactions ? Ce n’est pas idéal. Chez Slack, nous n’avons jamais prôné le tout bureau ou le tout à domicile. C’est le travail hybride qui convient et qui est en place », déclare Nicolas d’André
Head of Slack France @ Salesforce
, Head of Slack France (propriété de Salesforce
• Société américaine basée à San Francisco (Californie) et cotée sur le NYSE depuis juin 2004
• Création : 1999 à San Francisco • Mission : fourniture de solutions logicielles dans le cloud de…
).
Sur le rythme actuel de télétravail
- 68 % des personnes interrogées sont « majoritairement en présentiel » ;
- 13 % sont « majoritairement en télétravail », dont 4 % en 100 % télétravail.
Sur la « fréquence idéale de jours de travail sur site »,
- 62 % se déclarent prêts à se rendre sur leur lieu de travail « au moins la moitié de la semaine » ;
- 37 % se déclarent prêts à y aller « moins de la moitié de la semaine ».
Dans les détails des réponses,
- 29 % des répondants évoquent 3 jours par semaine,
- 24 % évoquent 2 jours par semaine,
- 18 % évoquent 4 jours par semaine,
- 15 % évoquent tous les jours de la semaine.
Les modes d’organisation du télétravail
À la question : « De quelle façon votre organisation anime-t-elle le télétravail ? », les personnes interrogées répondent :
Flexible, vous pouvez venir quand vous voulez | 27 % |
Il existe un accord tacite entre employés selon lequel vous serez présent sur site certains jours | 25 % |
La direction a convenu tacitement que vous serez au bureau une partie du temps | 24 % |
Un accord d’équipe a été conclu pour savoir quand les membres seront présents au bureau | 22 % |
Ne se déclare pas | 2 % |
Les effets « délétères » du télétravail
- 46 % des personnes interrogées déclarent avoir ressenti des pressions pour un retour des salariés en présentiel;
- 45 % déclarent qu’il existe des dissensions au sein de l’organisation entre les partisans du travail à distance et défenseur du travail en présentiel;
- 36 % des personnes interrogées déclarent que le télétravail a distendu les relations entre anciennes et nouvelles générations. Ils sont 43 % à le penser dans la tranche des moins de 35 ans.
Les « motivations » à aller travailler davantage en présentiel
Parmi les principaux éléments de motivation pour revenir à un travail en présentiel figurent :
- Des compensations financières à travers des transports, des repas pris en charge ou des animations extérieures ;
- Des réductions de temps de trajet avec des bureaux moins éloignés (via des espace tiers de coworking par exemple) ;
- L’introduction de nouvelles technologies pour travailler différemment.
Impact lié à la productivité
- 43 % des personnes interrogées estiment qu’un « retour au travail forcé en présentiel ne changerait rien à la productivité ».
- 30 % considèrent que cela tendrait à « diminuer la productivité ».
- 24 % considèrent que cette situation « augmenterait la productivité ».
« Les personnes interrogées font un lien entre le retour au travail et la baisse de productivité : 30 % affirment qu’il existe un lien de cause à effet. Ce n’est pas neutre. Pour 60 % d’entre eux, c’est de 5 à 15 minutes passés en plus sur une tâche standard d’une heure. C’est validé à 81 % par les moins de 35 ans », déclare Nicolas d’André.
L’IA au service du travail hybride
- 73 % des personnes interrogées déclarent ne pas utiliser l’IA dans leur travail au quotidien.
- 27 % déclarent utiliser l’IA dans le cadre de leur travail au quotidien.
Sous l’angle de l’apport du travail à distance,
- 73 % considèrent que l’IA peut faciliter les tâches en télétravail, dont :
- 59 % répondent « Oui probablement »,
- 14 % répondent « Oui certainement ».
- 27 % déclarent que l’IA ne soutiendra pas les tâches en télétravail, dont :
- 20 % « Probablement pas » ;
- 7 % « Certainement pas ».
Sous l’angle des nouvelles technologies associées au travail hybride (mi-présentiel mi-distanciel) :
- 66 % se sentent plus productifs avec l’apport des nouvelles technologies dans un cadre de travail hybride, dont :
- 23 % « Beaucoup » ;
- 43 % « Oui, un peu ».
- 33 % déclarent que cela ne change rien.
Les apports détaillés de l’IA
L’intelligence artificielle est perçue comme utile pour :
- améliorer la recherche d’informations (77 %),
- le résumé de réunions ou de conversations (72 %),
- l’optimisation des outils de communication (71 %),
- des analyses des performances en temps réel (67 %),
- la création de contenus de manière autonome (65 %).
« L’IA générative va permettre d’atténuer les tensions pour le retour au bureau. C’est un excellent terrain d’entente pour l’employé et pour l’entreprise. Les Français sont conscients des gains de productivité autour de l’IA, dont l’usage doit néanmoins être encadré. L’IA permettrait de se concentrer sur le sel des métiers et non pas sur les tâches répétitives », déclare Nicolas d’André.
Les contours du bureau du futur
Pour 63 % des personnes interviewées, le bureau du futur sera en premier lieu :
- un espace réunissant différents acteurs de son secteur d’activité,
- une configuration modulable selon les besoins de chaque projet,
- un lieu de vie convivial.
La place des nouvelles technologies au sein des espaces de travail divise :
- 51 % penchent davantage vers une présence limitée des technologies avancées
- 47 % anticipent plutôt une présence des technologies avancées forte.
Méthode
• Echantillon de 1 063 travailleurs du savoir (correspondant à une population de cols blancs) ;
• Issu d’un échantillon constitué par méthode des quotas et représentatif de 1 460 salariés dans des entreprises du secteur privé de 20 salariés et plus ;
• Interviews réalisées du 23/10/2022 au 02/11/2023
Nicolas d’André
Head of Slack France @ Salesforce
Parcours
Head of Slack France
Director Sales Large Entreprise for Slack
Head of Dropbox Business, France & Benelux
Head of HelloSign, France and Benelux
Sales Manager Data, AI & Hybrid Cloud
Sales Manager Analytics Tools
Business Analytics Senior Sales
Account Executive
EMEA Sales Manager
Business Consultant
Fiche n° 45286, créée le 07/02/2022 à 15:13 - MàJ le 13/07/2023 à 17:32
Salesforce
• Société américaine basée à San Francisco (Californie) et cotée sur le NYSE depuis juin 2004
• Création : 1999 à San Francisco
• Mission : fourniture de solutions logicielles dans le cloud de gestion de relation client (CRM en anglais) et collaboratives (sous la marque Slack)
• Effectif : 79 390 (janvier 2023)
• Chiffre d’affaires 2023 : 31,4 Md$ ( +18 % vs 2022)
• CEO : Marc Benioff
• Cofondateurs : Marc Benioff, Parker Harris, Dave Moellenhoff, Frank Dominguez
• Chief People Officer (president) : Nathalie Scardino
• Directrice générale France : Emilie Sidiqian
• Contact presse (interne) : Guillaume Tourres
• Tél. : 06 76 78 63 61
Catégorie : Etudes / Conseils
Entité(s) affiliée(s) :
Slack Technologies Limited
Adresse du siège
The Landmark @ One MarketSuite 300
CA 94105 San Francisco France
Fiche n° 7298, créée le 22/06/2018 à 16:33 - MàJ le 20/12/2024 à 10:00