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Lycéens pro et apprentis : taux d’insertion 2020 à 12 mois comparables à ceux de 2018 (Depp)

News Tank RH - Paris - Actualité n°251131 - Publié le 10/05/2022 à 10:58
© News Tank.
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« La part des jeunes en emploi un an après la sortie d’études dépasse largement celle de la génération précédente [sortie en 2019], et est comparable à celle des apprentis et lycéens professionnels sortis de formation à l’été 2018 », indique une note d’information de la Depp (ministère de l’Éducation nationale) consacrée à « l’emploi salarié des lycéens professionnels et des apprentis un an après leur sortie du système éducatif en 2020 » et publiée en mars 2022, apprend News Tank le 10/05/2022.

Avec une sortie d’études à l’été 2020, cette génération d’apprentis et de lycéens professionnels a vécu la crise économique liée à la pandémie de Covid-19. Six mois après leur sortie d’études, on observe des taux d’insertion professionnelle inférieurs à ceux des générations sorties en 2018 et 2019 mais « l’amélioration du taux d’emploi entre 6 et 12 mois est beaucoup plus forte que pour les deux générations précédentes ».


Les secteurs les plus marqués par la crise sanitaire

Les effets de la crise sont particulièrement marqués pour les spécialités liées aux secteurs de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme « concernés par des mesures sanitaires strictes, et notamment la fermeture des bars et des restaurants entre l’automne 2020 et le printemps 2021 ».

Dans ces domaines, l’évolution du taux d’emploi entre six et 12 mois après la sortie d’étude est de +20 points pour les lycéens professionnels et +8 points pour les apprentis.« 

Contrairement à la génération précédente, la part des jeunes en emploi salarié n’a diminué dans aucune spécialité entre six et 12 mois », précise la Depp.

L’insertion des apprentis sortis d’études en 2020

En juillet 2021, un an après leur sortie d’études, 69 % des apprentis de niveau CAP à BTS sont en emploi dans le privé. C’est huit points de plus qu’en janvier 2021, six mois après leur sortie d’études. Le taux d’insertion professionnelle entre six et 12 mois varie de +11 points pour les CAP et +6 points pour le bac pro.

Malgré une sortie d’études pendant la crise économique due à l’épidémie de Covid, cette génération « bénéficie, un an plus tard, de la reprise de l’activité », indique la Depp. D’ailleurs, « à tous les niveaux de formation, les taux d’emploi 12 mois après la sortie du système éducatif atteignent ou dépassent ceux des sortants 2018 ».

Des différences par genre et obtention ou non du diplôme

À six mois comme à 12 mois, le diplôme est un avantage pour l’insertion professionnelle. Néanmoins, 12 mois après la sortie d’études, l’écart entre les diplômés et les non-diplômés se résorbe partiellement ; 4 points d’écart en moins pour les sortants 2018 et 2020.

Comme en 2018 et 2019, le taux d’insertion des hommes est meilleur que celui des femmes, à six mois après la sortie d’études comme un an après. En juillet 2021, 71 % des apprentis étaient en emploi contre 65 % des apprenties. Un écart stable par rapport à l’insertion à 6 mois.

Taux d’insertion professionnelle selon les spécialités

Le secteur de l’hébergement-restauration a été particulièrement affecté par la crise due à l’épidémie. « L’emploi salarié s’est rétracté dans l’hébergement-restauration de 8 % par rapport au même trimestre l’année précédente » mais « il augmente au troisième trimestre 2021 de 8 % », selon la note.

Cette dynamique économique se retrouve dans les taux d’emplois des apprentis sortis d’études en 2020. Ainsi dans la spécialité « hôtellerie, restauration, tourisme », les taux d’emploi augmentent de 21 points en moyenne entre janvier et juillet 2021. Pour le CAP « Commercialisation et services en Hôtel-Café-Restaurant », le taux d’emploi passe de 42 % à 63 %.

L’insertion des lycéens professionnels

En juillet 2021, un an après leur sortie d’études, 49 % des lycéens professionnels sont salariés dans le privé, contre 36 % en janvier 2021. Là encore, la levée des restrictions sanitaires contribue à l’amélioration nette de l’insertion 12 mois après la sortie d’études, quel que soit le diplôme. Néanmoins, l’amélioration la plus forte concerne les diplômés d’un bac professionnel.

À tous les niveaux de formation, le taux d’emploi des sortants 2020 « retrouve le niveau d’insertion à 12 mois des sortants 2018 », indique la Depp.

Meilleure insertion des lycéennes que des apprenties

« L’amélioration de l’insertion entre 6 mois et 12 mois est de même ampleur pour les hommes et les femmes ». 

Comme pour les apprentis, l’obtention du diplôme est un avantage pour l’insertion des lycéens professionnels. Mais contrairement à ce qui est observé chez les apprentis, l’écart d’insertion entre les diplômés et les non-diplômés se creuse légèrement entre six et 12 mois après la sortie d’études.

Taux d’insertion selon les spécialités

Chez les lycéens professionnels également, « l’amélioration de l’insertion entre 6 et 12 mois après la sortie d’études est particulièrement visible dans les secteurs qui avaient été concernés par des mesures sanitaires strictes, et notamment la fermeture des bars et des restaurants entre l’automne 2020 et le printemps 2021 », indique la note de la Depp.

Ainsi, la spécialité « hôtellerie, restauration, tourisme » connaît la plus forte hausse du taux d’emploi des sortants 2020 (20 points), par rapport au niveau d’insertion à 6 mois. Celui des lycéens de la spécialité « alimentation et agroalimentaire transformation » augmente de 15 points en six mois. « La progression est particulièrement forte pour les baccalauréats professionnels “Commercialisation et services en restauration” + 23 points) et “Cuisine” (+ 25 points) », ajoute la Depp.

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