
Emploi : 2,4 millions d’embauches potentielles en 2025, -12,5 % par rapport à 2024 (France Travail)
Les intentions de recrutement représentent 2,4 millions d’embauches potentielles en 2025, un chiffre en baisse de 12,5 % par rapport à 2024, d’après l’enquête sur les besoins de main-d’œuvre en 2025 publiée par France Travail
• Établissement public à caractère administratif chargé de l’emploi en France (a remplacé Pôle emploi le 01/01/2024)• Missions :- Accueillir et accompagner toutes les personnes - qu’elles soient ou…
le 11/04/2025.
Cette baisse des projets de recrutements concerne tous les secteurs d’activité (allant de -8,4 % dans les services aux particuliers jusqu’à -22 % dans la construction) et quasiment tous les métiers, même si certains connaissent une évolution positive : les infirmiers et sages-femmes (+4,9 %), les aides-soignants (+3,9 %), ou les agents de service hospitalier (+1,1 %).
50,1 % des projets d’embauches sont jugés difficiles par les employeurs, soit une diminution de 7,3 points par rapport à 2024. Les difficultés diminuent particulièrement dans le secteur des activités immobilières (-11,8 points), des services scientifiques, techniques, administratifs et de soutien (-10,7 points), de la construction (-10,3 points, même si le taux de difficulté reste à un niveau élevé de 66,1 %), du commerce de détail (-9,4 points) et de l’hébergement-restauration (-9 points).
Les métiers agricoles font partie des métiers les plus recherchés (92 900 projets de recrutement d’agriculteurs et 86 300 projets de recrutement de viticulteurs/arboriculteurs). Les métiers de l’hôtellerie-restauration sont également très recherchés : serveurs de cafés-restaurants (107 800 projets), aides de cuisine et employés polyvalents de la restauration (103 400 projets), cuisiniers (56 800 projets), employés de l’hôtellerie (52 400 projets).
Le surcroît ponctuel d’activité reste le premier motif de recrutement
- 41,6 % des projets de recrutement pour 2025 visent à faire face à un surcroît d’activité ponctuel. Le remplacement de salariés partis définitivement représente 28,5 % des intentions d’embauche. Cette part diminue par rapport à 2024 de 5,5 points, dans un contexte de recul de l’âge légal de départ à la retraite à la suite de la réforme de 2023. En contrepoint, la part des projets de recrutements liés à une nouvelle activité s’élève à 20,6 % et augmente par rapport à 2024. 9,3 % des intentions d’embauche sont liées à des remplacements à la suite d’absences ponctuelles de salariés.
- Les motifs de recrutement varient d’un secteur d’activité à un autre. Dans l’agriculture, la majorité des recrutements (67,7 %) sont envisagés pour répondre à un surcroît d’activité ponctuel. Ce motif représente également plus de la moitié des intentions de recrutement dans l’industrie. Dans le commerce, la construction et les services aux particuliers, plus du tiers des recrutements sont prévus pour faire face à des départs définitifs de salariés. Enfin, les besoins liés à une nouvelle activité sont davantage cités dans la construction (26,3 % des intentions de recrutement) et les services aux entreprises (24,3 %).
Les métiers de la restauration et de l’agriculture particulièrement recherchés
- Les métiers agricoles font partie des métiers les plus recherchés en 2025 (92 900 projets de recrutement d’agriculteurs et 86 300 projets de recrutement de viticulteurs/arboriculteurs). La très grande majorité de ces intentions d’embauche est saisonnière. Les métiers de l’hôtellerie-restauration font également partie des plus recherchés : serveurs de cafés-restaurants (107 800 projets), aides de cuisine et employés polyvalents de la restauration (103 400 projets), cuisiniers (56 800 projets), employés de l’hôtellerie (52 400 projets).
- Pour les serveurs et les aides de cuisine, les employeurs anticipent moins de difficultés de recrutement qu’en 2024 : le taux de difficultés anticipées par les employeurs pour le métier de serveur passe de 59,7 % en 2024 à 49,6 % en 2025 (-10,1 points), et celui pour le métier d’aide de cuisine et d’employé polyvalent de la restauration passe de 56,3 % à 41,2 % (-15,1 points). Des métiers du soin et de l’accompagnement font également partie des plus recherchés, avec des difficultés de recrutement supérieures à la moyenne : 61 300 projets de recrutement d’aides à domicile, 60 100 d’aides-soignants, 39 100 d’infirmiers et sages-femmes.
- La plupart des métiers connaissent une évolution à la baisse de leurs besoins en recrutement. Il s’agit des métiers d’agents de sécurité et de surveillance, dans le contexte d’une année post-Jeux olympiques, des métiers de l’hôtellerie-restauration comme les serveurs de cafés-restaurants (-16 000 projets entre 2025 et 2024), les cuisiniers (-10 200 projets), ou les aides de cuisine et employés polyvalents de l’hôtellerie-restauration (-7 900 projets), mais également des métiers des services à la personne (-6 200 projets d’aides à domicile et auxiliaires de vie, et -5 400 projets d’assistants maternels, auxiliaires de puériculture, assistants familiaux et gardes à domicile). Sont concernés également les métiers artistiques (-6 500 projets d’artistes et -5 800 projets de professionnels du spectacle) et des métiers agricoles (-12 100 projets de viticulteurs, arboriculteurs, -5 300 projets de jardiniers des espaces verts et naturels, -5 100 projets de maraîchers et horticulteurs).
Chute des difficultés de recrutement anticipées par les employeurs
- Les employeurs anticipent une baisse des difficultés de recrutement par rapport à 2024 : ces difficultés concernent 50,1 % des projets en 2025, contre 57,4 % en 2024. Après des niveaux élevés dans les années 2022-2024 à la suite de la reprise post-covid, le taux de difficultés anticipées de recrutement retrouve ainsi son niveau de 2019.
- Cette baisse des difficultés de recrutement concerne tous les secteurs d’activité. Les difficultés diminuent particulièrement dans le secteur des activités immobilières (-11,8 points), des services scientifiques, techniques, administratifs et de soutien (-10,7 points), de la construction (-10,3 points même si le taux de difficulté reste à un niveau élevé de 66,1 %) du commerce de détail (-9,4 points) et de l’hébergement-restauration (-9 points).
- Les métiers pour lesquels les employeurs anticipent le plus de difficulté de recrutement sont des métiers de la construction comme les couvreurs (82,4 % des projets de recrutement sont jugés difficiles), les charpentiers (78,3 %), ou encore les ouvriers en travaux de façade, d’étanchéité et d’isolation (73,4 %). Les métiers de la réparation automobile et de l’industrie présentent aussi des difficultés de recrutement importantes, comme les carrossiers automobiles (80,8 %), les ouvriers mécaniciens de véhicules (74 %), les ouvriers en chaudronnerie et tôlerie (80,2 %), les ouvriers qualifiés en conduite d’équipement d’usinage (79,8 %) et les ouvriers de la maintenance en électricité et en électronique (79,1 %).
- Les employeurs qui envisagent des difficultés à recruter en 2025 redoutent presque tous (96 % d’entre eux) les problèmes liés aux candidatures, qu’elles soient inappropriées (79 %) ou en nombre insuffisant (80 %). Comme en 2024, la moitié des recruteurs (54 %) indique également que la nature peu attrayante du poste proposé peut s’avérer un frein dans leur recrutement : soit parce que les conditions de travail sont défavorables (travail pénible, horaires décalés, manque d’attractivité), soit parce que le secteur, l’entreprise ou le métier souffrent d’un déficit d’image (24 %) ou encore parce que les conditions d’accès au lieu de travail sont compliquées (19 %).
- Sept employeurs sur dix envisagent en 2025 de passer par les services de France Travail pour recruter. Pour plus de huit établissements sur dix, ce recours se fait dès le début de la démarche, de manière exclusive (36 % des cas) ou en association avec d’autres intermédiaires de l’emploi (dans 46 % des cas).
Méthode de l’enquête
• L’enquête BMO 2025 a été réalisée entre octobre et décembre 2024 dans les 13 régions métropolitaines et 5 départements d’outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion, Mayotte). Le champ de cette 16e vague est le même que l’an dernier, soit d’une part les établissements relevant du secteur privé et, d’autre part : les établissements de 0 salarié ayant émis au moins une déclaration d’embauche au cours de la période récente, les établissements du secteur agricole, les établissements du secteur public relevant des collectivités territoriales (communes, régions…), les établissements publics administratifs (syndicats intercommunaux, hôpitaux, écoles…) et les officiers publics ou ministériels (notaires…). L’enquête ne comprend donc ni les administrations de l’État (ministères, police, justice…) ni certaines entreprises publiques (Banque de France…).
• Sur les 2 419 049 établissements entrant dans le champ de l’enquête, 1 786 449 ont été interrogés, par voie postale, web ou téléphonique, Un dispositif spécifique permet d’interroger les plus grands groupes, afin de prendre en compte leur politique de recrutement centralisée. Au global, 445 932 réponses ont été collectées et exploitées pour la France entière. Les résultats ont ensuite été redressés pour être représentatifs de l’ensemble des établissements, à l’aide d’une procédure de type calage sur marges définies à partir de la structure de la population mère des établissements.
France Travail
• Établissement public à caractère administratif chargé de l’emploi en France (a remplacé Pôle emploi le 01/01/2024)
• Missions :
- Accueillir et accompagner toutes les personnes - qu’elles soient ou non déjà en poste - dans la recherche d’un emploi, d’une formation, d’un conseil professionnel, d’une aide à la mobilité ou à l’insertion sociale et professionnelle
- Prospecter et mettre en relation les entreprises avec les demandeurs
- Contrôler la recherche d’emploi en France
- Indemniser les ayants-droit pour le compte de l’organisme gestionnaire du régime d’assurance chômage et pour le compte de l’État
- Maîtriser les données relatives au marché du travail et à l’indemnisation des demandeurs d’emploi
- Relayer les politiques publiques
- Coopérer avec les autres acteurs de l’emploi, de l’insertion et de la formation réunis au sein du Réseau pour l’emploi
• Implantations : près de 900 agences et relais de proximité ainsi qu’un réseau de partenaires sur l’ensemble du territoire
• Effectif : 55 000 collaborateurs
• Directeur général : Thibaut Guilluy
• Directeur général délégué : Paul Bazin
• Président du CA : Alexandre Saubot, président de France Industrie
• Vice-présidents : Patricia Ferrand (CFDT) et Hubert Mongon (Medef)
• Directrice de la Communication : Pauline Calmès
• Contact presse : Valérie Sebalj
• Tél. : 06 27 20 79 70
Catégorie : Etat
Adresse du siège
1-5 avenue du Docteur Gley75020 Paris France
Fiche n° 5645, créée le 01/09/2017 à 17:25 - MàJ le 21/04/2025 à 08:38
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