
Formation : le nombre d’apprentis multiplié par 2,4 entre 2017 et 2023 (Insee)
« Le nombre d’apprentis a été multiplié par 2,4 (passant de 429 900 à 1 021 500), entre 2017, année précédant la loi, et 2023 », selon l’Insee
• Direction générale du ministère de l’Économie et des Finances implantée dans l’ensemble du territoire français
• Création : loi de finances du 27/04/1946
• Mission : chargé de la production, de…
Références - Formations et emploi, présenté le 12/02/2025 dans les locaux de l’Insee à Montrouge (Hauts-de-Seine). 9 % des 16-29 ans sont en apprentissage en 2023.
« La loi “pour la liberté de choisir son avenir professionnel” de 2018, qui assouplit les critères pour établir un contrat d’apprentissage, et l’aide exceptionnelle au recrutement d’apprentis introduite en 2020 dans un contexte de crise sanitaire ont profondément transformé les modalités de l’apprentissage et renforcé son attractivité », indique l’Insee.
« Mais, globalement, la formation va encore et toujours aux plus formés », d’après Vladimir Passeron, chef du département de l’Emploi de l’Insee.
L’édition 2025 de l’Insee Références - Formations et emploi présente un ensemble d’indicateurs et d’analyses sur le système éducatif, l’insertion professionnelle des jeunes et la formation tout au long de la vie.
Des jeunes de plus en plus diplômés, mais des difficultés d’insertion qui subsistent pour les moins diplômés
23 % de la population française scolarisée
Répartition de la population française scolarisée
15,7 millions d’élèves, étudiants ou apprentis sont inscrits dans un établissement d’enseignement public ou privé en France, pour l’année scolaire 2022-2023.
Un essor de l’apprentissage impulsé par la loi de 2018 « pour la liberté de choisir son avenir professionnel »
« Le nombre de jeunes inscrits en CFA (Centre de formation d’apprentis) a plus que doublé en cinq ans. Cette hausse sans précédent est particulièrement marquée dans l’enseignement supérieur, devenu majoritaire au sein de l’apprentissage », indique le rapport de l'Insee.
« Les apprentis s’insèrent mieux sur le marché du travail que les lycéens professionnels et étudiants de la voie scolaire. » Cela s’explique par :
- le fait que certains apprentis restent dans la même entreprise : 27 % des apprentis de niveau CAP à BTS sont en emploi chez l’employeur de leur apprentissage à la fin de leur formation ;
- le réseau construit à la fin de l’apprentissage ;
- le profil différencié entre apprentis et étudiants issus de la voie scolaire.
« Le taux de chômage et le temps partiel subi sont plus fréquents en début de carrière : au total, près d’un jeune sur quatre (23 %) sorti de formation initiale depuis 1 à 4 ans est contraint dans son offre de travail, qu’il soit au chômage, dans le halo autour du chômage ou en situation de sous-emploi. »
Définitions
Les personnes peu ou pas diplômées sont celles non diplômées ou diplômées au plus du brevet des collèges.
Un chômeur au sens du BIT est une personne âgée de 15 ans ou plus qui répond simultanément à trois conditions : être sans emploi durant une semaine donnée ; être disponible pour prendre un emploi dans les deux semaines ; avoir cherché activement un emploi au cours des quatre dernières semaines ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois mois.
Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).
Le sous-emploi recouvre les personnes ayant un emploi à temps partiel qui souhaitent travailler plus d’heures et qui sont disponibles pour le faire, qu’elles recherchent ou non un emploi.
Le halo autour du chômage est composé de personnes sans emploi qui, soit recherchent un emploi mais ne sont pas disponibles dans les deux semaines pour travailler, soit n’ont pas effectué de démarche active de recherche d’emploi dans le mois précédent mais souhaitent travailler, qu’elles soient disponibles ou non. Le halo regroupe donc les personnes inactives au sens du BIT (ni en emploi ni au chômage), mais proches du marché du travail.
8 % des personnes n’ont suivi aucune formation à but professionnel dans l’année alors qu’elles l’auraient souhaité
Moins d’une personne sur dix ne s’est pas formée alors qu’elle le souhaitait
57 % des personnes âgées de 18 à 64 ans (hors retraités) ayant terminé leur formation initiale n’ont suivi aucune formation à but professionnel au cours des douze derniers mois, en France, en 2022. Seules 8 % des personnes ne se sont pas formées professionnellement mais l’auraient souhaité (les « aspirants »), tandis que 49 % ne se sont pas formées et ne le souhaitaient pas (les « non-aspirants »).
Les personnes concernées par la formation professionnelle
« Mais, globalement, la formation va encore et toujours aux plus formés », indique Vladimir Passeron, chef du département de l’Emploi de l’Insee.
Les chômeurs et les salariés en CDD ou en intérim expriment davantage un souhait non satisfait à se former
« Les chômeurs aspirent deux fois plus souvent à se former que les autres (un chômeur sur cinq aspire à se former). Accédant moins à la formation, les salariés en CDD ou en intérim comptent 10 % d’aspirants, contre 6 % pour les CDI et fonctionnaires », selon l’analyse de l’Insee.
« Les jeunes de 18 à 24 ans ayant terminé leurs études expriment plus souvent un besoin de formation non satisfait (13 %, contre 8 % en moyenne), tout comme les parents d’enfants de 6 ans ou moins (10 % d’entre eux). »
« Les trois quarts des résidents des DOM n’ont pas eu accès à une formation en 2022 et ils sont deux fois plus nombreux que dans l’Hexagone à y aspirer (15 % contre 8 %). »
Les non-formés souhaitant se former rencontrent des difficultés pour accéder à la formation
Parmi les aspirants, 37 % indiquent ne pas avoir suivi de formation car cela était incompatible avec leur charge de travail et leur emploi du temps.
Parmi les causes indiquées :
- le coût est la deuxième difficulté la plus citée (34 % des aspirants), devant l’incompatibilité avec les responsabilités familiales (21 %) ;
- le refus ou le manque d’aide de l’employeur (pour 26 % des aspirants en emploi) ou du service public de l’emploi (31 % des aspirants au chômage) sont également souvent cités.
L’apprentissage s’ouvre massivement aux formations du supérieur et des services
Le nombre d’apprentis en France a plus que doublé en cinq ans, à la suite de la loi de 2018 « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », qui réforme l’apprentissage, et de l’introduction en 2020 d’une aide exceptionnelle aux employeurs d’apprentis dans un contexte de crise sanitaire.
« Cette hausse concerne tous les niveaux de diplôme, mais elle est particulièrement marquée dans l’enseignement supérieur », d’après l’Insee.
Une hausse sans précédent du nombre d’apprentis
9 % des 16-29 ans sont en apprentissage, en 2023.
« La loi “pour la liberté de choisir son avenir professionnel” de 2018, qui assouplit les critères pour établir un contrat d’apprentissage, et l’aide exceptionnelle au recrutement d’apprentis introduite en 2020 dans un contexte de crise sanitaire ont profondément transformé les modalités de l’apprentissage et renforcé son attractivité. »
Le nombre d’apprentis a été multiplié par 2,4 (passant de 429 900 à 1 021 500), entre 2017, année précédant la loi, et 2023.
Insee
• Direction générale du ministère de l’Économie et des Finances implantée dans l’ensemble du territoire français
• Création : loi de finances du 27/04/1946
• Mission : chargé de la production, de l’analyse et de la publication des statistiques officielles en France : comptabilité nationale annuelle et trimestrielle, évaluation de la démographie nationale, du taux de chômage, etc.
• Les moyens de l’Insee sont répartis entre la direction générale, située à Paris et dans le Centre statistique de Metz, les directions régionales, les centres et services nationaux informatiques. En Outre-mer, les directions régionales prennent la forme de directions interrégionales secondées par des services régionaux.
• Effectif : 5 028 agents
• Budget 2023 : 454,8 M€
• Directeur général : Jean-Luc Tavernier
• Contact : Marie-Paule Llati-Schuhl
• Tél. : 01 87 69 57 57
Catégorie : Etudes / Conseils
Adresse du siège
88, avenue VerdierCS 70058
92541 Montrouge Cedex France
Fiche n° 6039, créée le 14/11/2017 à 09:35 - MàJ le 12/03/2025 à 15:39
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