Apprentissage : « Que le reste à charge soit restitué en cas d’embauche définitive » (CPME)
« Depuis janvier dernier, la prime à l’embauche versée aux employeurs a déjà été ramenée à 5 000 euros en dessous de 250 salariés, 2 000 au-delà. Instaurer un reste à charge supplémentaire de 750 euros pour l’embauche d’un apprenti de niveau bac+3 ou supérieur, comme semble l’envisager le Gouvernement à compter du 01/07/2025, risquerait de casser la dynamique et d’impacter négativement l’emploi des jeunes. Consciente des contraintes budgétaires, la CPME
• Organisation patronale des petites et moyennes entreprises (industrie, services, commerce, artisanat et professions libérales)• Création : 1944• Missions : - représenter les PME tant dans les…
propose une solution équilibrée : que cet éventuel reste à charge soit restitué aux entreprises qui recrutent définitivement leur apprenti à l’issue de la formation. Les PME qui font l’effort de transformer un contrat d’apprentissage en un emploi durable doivent être encouragées, et non pénalisées », déclare l’organisation patronale le 29/04/2025.
La CPME s’exprime alors que les conclusions des négociations sur le financement de l’apprentissage doivent être présentées aux partenaires sociaux le 30/04/2025. « Le Gouvernement confirme la mise en place d’un reste à charge de 750 € pour les employeurs embauchant un apprenti préparant un diplôme de niveau bac +3 ou au-delà », avait déclaré Sophie Primas
Porte-parole du Gouvernement @ Chef du Gouvernement - Hôtel de Matignon
, porte-parole du Gouvernement, sur TF1 le 23/04/2025. La mise en place d’une participation financière des entreprises aux frais de formation des apprentis est une disposition prévue dans la loi de finances 2025. Ses modalités d’application doivent désormais faire l’objet d’un décret.
« Le nombre de contrats d’apprentissage signés dans le privé est passé de 290 000 en 2017 à 854 000 en 2024. Sur la même période, le taux de chômage des jeunes de 15-24 ans a baissé de 30 %. Les chiffres démontrent donc sans ambiguïté que l’apprentissage est une clé de l’accès au marché du travail. Formation initiale qui n’en est pas moins une formation d’excellence, l’apprentissage représente, au même titre que les autres cursus initiaux et c’est logique, un coût pour les finances publiques. Au vu des résultats, il s’agit cependant d’une des meilleures utilisations possibles des deniers publics : un investissement sur l’avenir », ajoute la CPME.
Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME)
• Organisation patronale des petites et moyennes entreprises (industrie, services, commerce, artisanat et professions libérales)
• Création : 1944
• Missions :
- représenter les PME tant dans les négociations paritaires qu’auprès des pouvoirs publics, en France et à l’international
- coordonner une démarche d’export pour les entreprises, au niveau international
• Adhérents : 239 000 artisans, TPE, PME, ETI dans le secteur des services, du commerce et de l’industrie, employant plus de 3 millions de salariés dans tous les territoires, y compris l’outre-mer (chiffres DGT 2024)
• Président : Amir Reza-Tofighi
• Vice-président chargé des Affaires sociales : Éric Chevée
• Contact : Service presse
• Tél. : 06 73 67 89 41
Catégorie : Syndicats Patronaux
Adresse du siège
10, Terrasse Bellini92800 Puteaux France
Fiche n° 5449, créée le 24/08/2017 à 15:17 - MàJ le 15/05/2025 à 14:56