« L’apprentissage doit rester accessible à tout niveau de qualification » (Syntec-Ingénierie)
Alors que le Gouvernement prévoit de diminuer en 2025 les aides à l’apprentissage (de 6 000 à 4 500 euros), Syntec-Ingénierie
• Fédération professionnelle de l’ingénierie, Syntec-Ingénierie est l’un des syndicats constitutifs de la Fédération Syntec. De la conception à la réalisation, les entreprises d’ingénierie pilotent…
s’inquiète, le 14/10/2024, « des possibles effets délétères d’une telle mesure ».
• « Sur le plan social, une formation en apprentissage contribue de façon nette à rendre les études accessibles pour les étudiants dont les revenus des parents sont plus faibles. La part d’étudiants en formation d’ingénieurs dont les parents sont ouvriers double avec l’apprentissage (de 5 % à 11 %).
• D’un point de vue économique, l’apprentissage est un investissement vertueux qui rapporte à l’État plus qu’il ne lui coûte (coûts sociaux évités, augmentation des recettes publiques, coûts pédagogiques évités…).
• Enfin, l’apprentissage est un dispositif gagnant-gagnant qui permet aux entreprises de former des étudiants selon leurs besoins spécifiques, et qui augmente l’employabilité des jeunes. Cette mécanique est essentielle, en particulier pour les entreprises d’ingénierie qui peinent à recruter les talents dont elles ont besoin, dans un contexte de sous-effectif structurel de professionnels formés. »
« Syntec-Ingénierie appelle le Gouvernement à maintenir la politique de l’apprentissage, qui doit rester une aide non discriminatoire, accessible à tout niveau de qualification et à toutes les entreprises, dans la pure tradition universaliste. Pour les profils dont l’ingénierie manque, l’apprentissage est un vecteur d’ascenseur social qu’il convient absolument de préserver. »
Chiffres clés de l’ingénierie
• 315 000 salariés ;
• 80 000 entreprises partout en France ;
• 100 000 recrutements chaque année ;
• 91 % des collaborateurs et collaboratrices en CDI.