Groupe SII : « 80 à 90 alternants nous rejoignent chaque année » Maud Lorant, directrice du recrutement

Maud Lorant répond aux questions de News Tank

Quelles sont les ambitions du Groupe SII à travers ce plan de recrutement ?

Il s’agit de continuer à croître et à servir les intérêts de nos clients. Nous avons dépassé le milliard d’euros de chiffre d’affaires sur l’exercice 2023. Notre objectif à six ans est de le doubler, mais surtout de continuer à proposer à nos 16 000 consultants et salariés à travers 21 pays un cadre de travail épanouissant et surtout des projets technologiques stimulants. 

Quels profils recherchez-vous ?

La majorité des recrutements que nous prévoyons sont des CDI. Les CDD sont très épisodiques. Nous recherchons des profils IT. Cela comprend du développement software, de l’infrastructure réseau, du système et du cloud. Tous les métiers du DevOps, de la data et de l’IA sont aussi concernés.

Nous accompagnons nos clients dans ces virages technologiques et avons aussi besoin de renforcer nos équipes sur ces métiers. C’est aussi le cas de la cybersécurité, qui est présente dans tous nos pans d’activité, de la gestion de projet et des métiers du test. Les profils recherchés en engineering concernent des métiers comme le système embarqué, l’engineering system, les modélisations, la simulation, les essais et moyens d’essais. C’est pour l’aéronautique et le spatial. 

Une centaine de stagiaires seront accueillis. Qu’en est-il des alternants ?

Une centaine de stagiaires et à peu près 80 à 90 alternants en contrat de professionnalisation ou d’apprentissage nous rejoignent chaque année. Ils sont sur nos métiers techniques, mais aussi sur nos métiers fonctionnels. Nous recruterons des business managers, donc des commerciaux, et des fonctions administratives, de communication, de qualité ou encore RH. 

Les stagiaires sont en fin d’études. Nous accompagnerons également les alternants dans les dernières années de leur diplôme, dans une optique de préembauche. Nous ouvrons nos offres d’alternance dans quelques semaines, afin qu’ils soient « staffés » pour l’été ou la rentrée. 

Rencontrez-vous des difficultés à trouver les bons profils ?

La pénurie dans le métier de la technologie est une réalité depuis de nombreuses années. Il y a également un ralentissement économique de certains secteurs d’activité. C’est toujours aussi dur de recruter, car il n’y a tout simplement pas assez de monde sur le marché du travail, même en sortie d’études, pour couvrir les enjeux du défi technologique actuel et à venir.

Il y a une réelle tension, de vraies pénuries et des métiers qui se créent. Ce qu’on appelle les métiers de demain et tout ce qui est associé aux métiers de la data ou de l’IA et de la cybersécurité n’existaient pas encore en tant que tels il y a quelques années. C’est aussi ce qui est très intéressant et enrichissant : rien n’est dessiné à l’avance. Il faut se distinguer de la concurrence, pour attirer les meilleurs et cela nécessite beaucoup de travail, sur l’explication de notre projet et de nos éléments différenciants. 

De quelle manière le groupe SII se distingue-t-il ?

Notre travaillons beaucoup sur le sens. Notre raison d’être est «  développons ensemble un monde numérique et durable  ». Nous recrutons 1 800 personnes pour soutenir la croissance du groupe, qui correspond aux notions de transformation numérique et de développement de notre raison d’être. Le terme « ensemble » représente le travail collaboratif, qui inclut de la solidarité, de l’humilité et de la convivialité entre nos équipes.

Il y a derrière les principes de monde numérique et durable tous les enjeux de RSE. C’est pour nous très important de faire attention à notre empreinte sociale et sociétale. C’est pour cela que nous travaillons sur beaucoup d’éléments différenciants. Nous avons une offre de parentalité très large avec des places en crèche et un service d’aide aux devoirs. Nous proposons également une ligne d’écoute psychologique. 

Nos salariés peuvent être mobiles en France ou à l’international. Il y a des possibilités de mutation. Une soixantaine de VIE accompagnent aussi notre développement à travers différents pays. Des salariés peuvent ainsi décider de partir à l’étranger et, après plusieurs années, de revenir en France avec une nouvelle ouverture d’esprit tout en restant dans notre groupe. 

Observez-vous des zones particulièrement dynamiques en termes de recrutement ?

Nous sommes présents en France grâce à un grand maillage territorial. Sans compter le siège, nous avons dix agences. Une vingtaine de villes sont couvertes. L’agence de l’Ouest couvre par exemple Rennes, Brest, Lannion, Caen et Le Mans. Notre volonté en termes de positionnement est d’être au plus proche de nos clients, des salariés et des candidats.

Des régions recrutent toutefois plus que d’autres. C’est le cas de l’Île-de-France ou de la région Sud-Ouest, avec notamment le site de Toulouse, parce que nous y avons une multiplicité de clients ou des clients importants qu’on accompagne. Nous y avons des projets à engagement de résultats, sur lesquels il faut « staffer » les équipes et les agrandir. Il y a aussi les sites de Nantes, Niort et Tours. Bordeaux est une agence en fort développement, ainsi que Lyon et Aix-en-Provence. 

Nous avons aussi des implantations locales moins développées que l’on fait grandir au fur et à mesure. Les premiers recrutements sont en cours dans les plus petits sites. Nous en ouvrons aussi deux nouveaux à Clermont-Ferrand et Orléans. 

Les villes dans lesquelles nous sommes un peu moins implantés, mais où il y a de forts enjeux de recrutement sont Strasbourg, Lille ou encore Grenoble ainsi que les sites en création. Nous ne sommes pas encore connus dans ces zones géographiques. Nous y recruterons peut-être cinq ou dix profils seulement, là où dans d’autres villes, nous atteignons 100, 200 voire 500 personnes. 

Quelles sont les méthodes de recrutement qui vous apportent le plus de résultats ?

La source de recrutement que je préfère est la cooptation. Les salariés qui sont épanouis sont des collaborateurs qui nous recommandent. Ils peuvent nous transmettre les CV de connaissances ou d’anciens camarades d’étude. Nous les récompensons pour cela. Ces salariés sont les meilleurs ambassadeurs. Cette méthode nous permet d’entrer en relation avec d’autres personnes qui se sentent déjà compatibles avec SII, qui partagent les valeurs et seront intéressées par les mêmes types de projets.

La cooptation représente 20  % de nos embauches. Elle représente un bon baromètre social. Toutefois, cela ne suffit pas. Il y a une telle pénurie sur les profils que nous cherchons, qu’il faut aller à leur rencontre. La chasse via des outils comme LinkedIn est la source première et marche vraiment bien.

Nous continuerons aussi à diffuser des annonces sur notre site et sur plusieurs types de job-boards. La page carrière de notre site internet, pour faciliter l’expérience candidat, limite le nombre de champs à remplir : les candidats peuvent mettre leur nom, leur prénom, leur numéro de téléphone, leur e-mail et le lien de leur profil LinkedIn. Nous ne demandons plus forcément de nous faire un CV. 

Nous allons également investir dans des campagnes sur les réseaux et les médias sociaux, pour aller récupérer des contacts ou tout simplement nous faire connaître. Les médias sociaux serviront plutôt notre marque employeur, permettront d’atteindre des populations cibles et de crédibiliser le discours. Les candidats pourront ainsi vérifier leur compatibilité avec l’entreprise. 

Maud Lorant

• Directrice Recrutement @ Groupe SII

Parcours

Depuis novembre 2015

Groupe SII
Directrice Recrutement

Avril 2004 - octobre 2015

Groupe SII
Responsable RH

Établissement & diplôme

2002 - 2004

Institut de Gestion Sociale
2^e Cycle Administration du personnel et Gestion de l’emploi, ressources humaines

2000 - 2002

Université de Rennes 1
DUT Gestion des entreprises et des administrations, Développement des ressources humaines

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Fiche n° 35194, créée le 07/05/2019 à 14:24 - MàJ le 04/11/2019 à 10:54

Groupe SII

• Société d’ingénierie et de conseils en technologies (ICT) et entreprise de services numériques (ESN) créée par Bernard Huvé, ingénieur de formation
• Création : 1979
• Mission : intervenir auprès de grands groupes dans des secteurs d’activité variés tels que l’aéronautique, le spatial et la défense, la banque-assurance, les télécommunications, l’énergie, le retail, les transports et l’industrie
• Effectif : 16 000 salariés
• Implantation  : 21 pays
• Chiffre d’affaires au titre de l’exercice 2022-2023, clos au 31/03 : 1022.5 M€
• Président du Directoire : Eric Matteucci
• DRH : Maud Lorant
• Contact : Alexandre Ghaffari, consultant en relations presse (agence La Suite & Co)

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Catégorie : Grandes Entreprises Privées

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Adresse du siège

87 quai Panhard et Levassor
75013 Paris France

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Fiche n° 8603, créée le 07/05/2019 à 03:13 - MàJ le 25/11/2024 à 18:10