Intelligence artificielle : une hausse de productivité chez 71 % des salariés utilisateurs (Slack)

News Tank RH - Paris - Actualité n°317455 - Publié le 06/03/2024 à 18:56
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71 % des salariés qui utilisent l’IA Intelligence artificielle dans le cadre de leur activité professionnelle déclarent que cette technologie améliore leur productivité, d’après l’étude « Workforce Lab AI » publiée par la plateforme collaborative Slack le 27/02/2024.

Les tâches pour lesquelles les employés de bureau voient le plus de valeur ajoutée en ce qui concerne l’IA aujourd’hui sont : 
• l’automatisation des flux de travail (47 %), 
• l’aide à la rédaction (42 %),
• le résumé de contenus (31 %).

 42 % des salariés interrogés déclarent n’avoir reçu aucune orientation de la part de leurs dirigeants ou de leur organisation sur la manière d’utiliser les outils d’IA au travail. Un manque d’instruction dont les dirigeants d’entreprises son conscients :  84 % d’entre eux ressentent une certaine urgence à intégrer l’IA générative Generative AI en anglais : branche de l’IA qui vise à créer des modèles capables de générer du contenu original (texte, image, vidéo, musique…). dans leur organisation.


Une utilisation de l’IA au travail en demi-teinte

Usage des outils d’IA au travail dans le monde
Source(s) : Slack

  • L’adoption des outils d’IA  sur le lieu de travail progresse en France : 22 % des salariés disent avoir utilisé un outil d’IA au bureau au 4e trimestre 2023, soit 10 points de plus qu’au 3e trimestre. L’étude précise également que 32 % des employés de bureau français ont déjà utilisé des outils d’automatisation dans le cadre de leur travail.
  • Parmi ceux qui ont utilisé des outils d’IA et d’automatisation dans le cadre de leur travail, 71 % déclarent que cette technologie améliore déjà leur productivité. Les tâches pour lesquelles les employés de bureau voient le plus de valeur ajoutée émanant l’IA aujourd’hui sont : 
    • l’automatisation des flux de travail (47 %), 
    • l’aide à la rédaction (42 %),
    • le résumé de contenus (31 %).
  • Pourtant, si l’adoption de l’IA au travail accélère, la perception des employés français quant au potentiel de l’IA pour améliorer leur efficacité au travail met en lumière un paradoxe : 44 % d’entre eux se déclarent enthousiastes à l’idée que l’IA remplace des tâches de leur emploi actuel, 23 % sont dans l’expectative et 33 % se disent préoccupés par cette même idée (6 points de plus que la moyenne mondiale).

Un manque de consignes claires de la part des entreprises

  • La perception paradoxale de l’utilisation de l’IA par les employés de bureau français est liée au manque de consignes émises par les dirigeants et entreprises. 42 % des salariés interrogés déclarent n’avoir reçu aucune orientation de la part de leurs dirigeants ou de leur organisation sur la manière d’utiliser les outils d’IA au travail. Un manque d’instruction qui peut empêcher l’expérimentation de l’IA au sein des entreprises.
  • Les dirigeants français en sont conscients : 84 % d’entre eux ressentent une certaine urgence à intégrer l’IA générative dans leur organisation, 59 % d’entre eux font état d’un degré d’urgence élevé.
« Le fait de ne pas fournir de conseils ou d’instructions sur l’IA peut empêcher les employés de l’essayer. Si vous cherchez à préparer votre personnel à la révolution de l’IA, vous pouvez commencer par fournir des directives sur la façon dont l’IA peut être utilisée au travail », indique Christina Janzer, Vice-présidente senior en charge des études et de l’analytique chez Slack.

Le futur de l’IA au travail : gagner en valeur ajoutée

Les avantages de l’IA selon les dirigeants d’entreprise français
Source(s) : Slack

  • Les employés de bureau français déclarent consacrer 36 % de leur temps de travail à des tâches qui sont « de faible valeur, répétitives ou qui ne contribuent pas de manière significative à leurs fonctions principales ».
  • Lorsqu’ils sont interrogés sur les tâches qu’ils aimeraient voir être accomplies par l’IA ou l’automatisation, les employés de bureau français citent :
    • le traitement de la “paperasse” et de la saisie de données (31 %),
    • la mise à jour régulière de systèmes ou de fichiers (25 %),
    • la gestion des e-mails et messages (23 %).
  • Une volonté partagée par les dirigeants français qui sont 25 % à souhaiter que l’intégration de l’IA dans les activités de l’entreprise permet de mettre l’accent sur la stratégie plutôt que sur les tâches routinières. Parmi les autres avantages de l’intégration de l’IA, les dirigeants citent :
    • la prise de décision fondée sur des données (38 %),
    • la réduction des coûts (35 %),
    • l’augmentation de l’efficacité et de la productivité des employés (34 %),
    • l’innovation des produits et des services (30 %),
    • l’amélioration de l’expérience client (8 %).
« Nous avons tous des tâches à accomplir qui ne font pas partie de notre description de poste, mais qui sont nécessaires au bon fonctionnement de l’entreprise. C’est ce qu’on appelle le  »travail dans le travail« . Mais si l’employé de bureau consacre en moyenne deux jours entiers chaque semaine à ce  »travail dans le travail« , c’est un problème - et une opportunité pour l’IA et les outils d’automatisation de mettre notre énergie au service des activités qui comptent », déclare Christina Janzer.

• L’étude réalisée par le Workforce Lab a interrogé 10 281 employés de bureau aux États-Unis, en Australie, en France, en Allemagne, au Japon et au Royaume-Uni entre le 10 et le 29/01/2024. L’enquête a été administrée par Workforce Lab et n’a pas ciblé les employés ou les clients de Slack ou de Salesforce.

• Les répondants étaient tous des travailleurs du savoir, définis comme employés à temps plein (30 heures ou plus par semaine) et occupant l’une des fonctions énumérées ci-après ou déclarant « travailler avec des données, analyser des informations ou penser de manière créative » : direction générale (par exemple, président/associé, PDG, directeur financier, C-Suite), cadres supérieurs (par exemple, vice-président exécutif, vice-président principal), encadrement intermédiaire (par exemple, directeur de département ou de groupe, vice-président), encadrement subalterne (par exemple, manager, chef d’équipe), personnel d’encadrement (c.-à-d. non cadres), employé de bureau qualifié (par exemple, analyste, graphiste).

Slack Technologies Limited

• Plateforme collaborative rassemblant tous les flux de communication au sein d’une entreprise
• Création : 2013
• Mission : faciliter la communication et la collaboration entre salariés
• Chiffre d’affaires : 1 Md€ en 2022
Effectif : 2 500 collaborateurs
PDG : Denise Dresser
• Contact : Adrien Cortot, agence Hopscotch


Catégorie : Editeurs / ESN
Maison mère : Salesforce


Adresse du siège

500 Howard Street
CA 94105 Californie Etats-Unis


Fiche n° 8634, créée le 14/05/2019 à 02:34 - MàJ le 12/11/2024 à 17:44

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