Apprentissage : « Près de 21 % de jeunes issus des QPV travaillent dans les branches d’Atlas »
« Lutter contre les inégalités territoriales est un enjeu de cohésion nationale. L’alternance représente un levier pour renforcer l’égalité des chances des jeunes des quartiers populaires et favoriser l’accès à l’enseignement supérieur. Il est primordial de poursuivre la promotion de l’apprentissage, des formations en alternance et des contrats de professionnalisation pour les accompagner vers ces dispositifs », indique Marie Buard, vice-présidente d’Atlas.
Dans le cadre d’une étude, Atlas a analysé la part des alternants originaires des Quartiers Prioritaires de la politique de la Ville (QPV) dans les contrats en alternance de ses branches en 2022. Nous vous présentons les principaux enseignements tirés de cette étude que vous découvrirez ci-dessous.
Les chiffres clés 2022
+30 % d’apprentis originaires des QPV par rapport à 2021
• En 2022, la part des jeunes en apprentissage, issus des Quartiers Prioritaires de la politique de la Ville (QPV), a augmenté de 30 % par rapport à 2021 alors que le nombre total de contrats a progressé de 20 %.
• Près de 21 % d’entre eux travaillent dans les branches d’Atlas.
Parmi ces jeunes, plus de 19 % ont signé un contrat de professionnalisation
• Les entreprises de plus de 300 salariés, qui font le plus appel à l’alternance (environ 30 %), recrutent davantage d’apprentis issus des QPV (21,3 %) ; viennent ensuite les entreprises de moins de 11 salariés (20,5 %).
• Le recrutement de jeunes issus des QPV en contrat de professionnalisation dans les branches d’Atlas progresse également (19,1 %, soit +7 % par rapport à 2021 alors que le nombre total de contrats de professionnalisation a augmenté de 1 % en un an).
QPV : plus d’un jeune sur cinq prépare un diplôme bac à bac + 5 en alternance
• Une majorité de ces alternants (51 %) poursuivent jusqu’à cinq années d’études après le bac et plus ; plus d’un jeune sur cinq prépare un diplôme de niveau bac à bac + 5 en alternance.
• L’ensemble de ces étudiants habite principalement en Île-de-France (27 %) et en Provence-Alpes-Côte d’Azur (25 %). La Bretagne étant la région « la moins pourvue en QPV » (8 %). Et, un alternant issu des QPV sur cinq réside dans les DROM (Guadeloupe, Guyane, Martinique et Réunion).
« Le recours à l’alternance, par les entreprises des branches professionnelles de l’OPCO, est motivé par des besoins en compétences et par une politique RH à destination des jeunes. Ces dernières, quelque que soit leur taille, leur secteur et leur zone géographique, se mobilisent pour fidéliser les talents et proposer des opportunités d’évolution de carrières dans des secteurs dynamiques », précise Philippe Degonzague, président d’Atlas.
Méthodologie
L’étude se base sur les extractions du système d’information de l’Opco Atlas à la date du 15 février 2023. L’analyse porte sur des flux, présents dans les SI, de dossiers débutant en 2022. Les données QPV sont identifiées grâce aux adresses. Le fichier des adresses des alternants est fourni à l’Agence Nationale de la cohésion des territoires (ANCT). Atlas a fourni à l’ANCT un fichier de 102 823 adresses avec un retour de :
• 19 853 QPV
• 38 ZUS
• 2 ZFU (zones franches urbaines)
• 93 HZUS (hors zones urbaines sensibles)
• 82 837 sans typologie