Apprentissage : 73 % des apprentis sortants d’étude en 2020 en emploi dans le privé en 2022 (Dares)
• 73 % des apprentis de niveau CAP à BTS sortant d’études en 2020 occupent un emploi salarié dans le secteur privé deux ans plus tard, en juillet 2022 (vs 72 % pour les sortants en 2019) ;
• 70 % des emplois occupés par ces sortants deux ans après sont en CDI (vs 68 % pour la génération précédente) ;
• Le taux d’emploi salarié dans le secteur privé est de 75 % dans le domaine de la production et de 69 % dans celui des services ;
• Le taux d’emploi des diplômés (CAP, baccalauréat professionnel, brevet professionnel et BTS) atteint 75 %, contre 66 % chez les non-diplômés ;
• 47 % des sortants en 2020 sont en poste 6, 12, 18 et 24 mois après ;
Telles sont les principales observations de l’étude sur l’insertion professionnelle des apprentis de niveau CAP à BTS, menée par la Dares
• Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques du ministère du Travail• Création : 1993• Missions : Éclairer le débat public en publiant des données ou des analyses…
, et dont les résultats paraissent le 27/06/2023.
73 % des sortants en 2020 en poste dans le secteur privé deux ans plus tard
Champ : France (hors Mayotte). Sortants en 2018, 2019 ou en 2020 d’une dernière année de formation professionnelle de niveau CAP à BTS en apprentissage.
- 73 % des apprentis de niveau CAP à BTS sortant d’études en 2020 occupent un emploi salarié dans le secteur privé deux ans plus tard, en juillet 2022.
- Il étaient 72 % parmi les sortants en 2019. Ces derniers avaient bénéficié de la sortie de crise sanitaire en juillet 2021.
- Il est de 75 % en moyenne dans le domaine de la production et de 69 % dans celui des services.
- Le taux d’emploi salarié dans le secteur privé évolue par rapport à la génération des sortants en 2019. Ainsi :
- Celui des sortants de CAP gagne 2 points ;
- Il progresse d'1 point pour ceux sortants de baccalauréat professionnel et de brevet professionnel ;
- Il est stable pour les sortants de BTS.
75 % de taux d’insertion à 24 mois pour les sortants diplômés
- Le taux d’emploi salarié dans le secteur privé deux ans après la sortie de formation en 2020 diffère selon la certification que préparait l’apprenti :
- Il atteint 68 % pour les CAP ;
- Celui des sortants de baccalauréats professionnels est de 74 % ;
- Le taux des sortants de brevets professionnels s’élève à 79 % ;
- Il est de 77 % pour les apprentis qui préparaient un BTS.
- L’obtention du diplôme reste un atout pour l’insertion professionnelle des apprentis :
- Le taux d’emploi des diplômés (CAP, baccalauréat professionnel, brevet professionnel et BTS) deux ans après leur sortie de formation atteint 75 %, contre 66 % chez les non-diplômés.
- La Dares observe une réduction des écarts d’insertion à 24 mois, par comparaison à ceux observés à 6 mois, en fonction de la certification préparée et de son obtention ou non.
- La part d’hommes en emploi salarié dans le privé deux ans après leur sortie de formation est de 75 %, contre 69 % pour les femmes. Le différentiel était de 5 points six mois après la sortie d’études.
- Une partie de l’explication réside dans la présence plus importante d’hommes dans les formations du domaine de la production (88 %) quand les femmes sont plus représentées dans celles des services (63 %).
47 % sont en poste 6, 12, 18 et 24 mois après la sortie d’étude
Champ : France (hors Mayotte). Sortants en 2020 d’une dernière année de formation professionnelle de niveau CAP à BTS en apprentissage.
- 47 % des apprentis occupent un emploi salarié privé six mois, 12 mois, 18 mois et 24 mois après leur sortie d’études en 2020.
- Ils sont 28 %, à ces quatre moments, à travailler auprès d’un seul employeur.
- 19 % ont deux employeurs distincts ou plus.
- Ils sont 39 % à être au moins une fois en emploi et une fois sans emplois sur ces quatre dates(voir colonne « parcours mixtes »).
- 14 % ne sont en emploi à aucune de ces dates.
- La formation préparée et l’obtention ou non du diplôme créent des variations :
- 17 % des sortants de CAP ne sont en emploi à aucune des quatre dates ;
- Ils sont 13 % dans cette situation parmi les sortants de baccalauréats professionnels ;
- C’est le cas de 10 % de ceux sortants de brevets professionnels ;
- Ils sont 11 % à être concernés parmi les sortants de BTS.
51 % sont en CDI en 2022
- 51 % des apprentis sortis de formation en 2020 sont en emploi salarié dans le secteur privé en CDI en 2022.
- C’est 16 points de plus par rapport à la mesure 6 mois après la sortie d’étude.
- 80 % des apprentis qui sont en CDI six mois après cette sortie le sont aussi deux ans après.
- 48 % de ceux qui ont en emploi salarié dans le privé (hors CDI) à six mois sont en CDI à 24 mois.
- 26 % des apprentis sans emploi salarié à six mois sont en CDI à 24 mois.
22 % ont un emploi salarié privé hors CDI en 2022
- 22 % des apprentis sortis d’études en 2020 ont un emploi salarié privé hors CDI :
- 15 % sont des CDD et 5 % des missions en intérim.
- 8 % occupent un emploi à temps partiel.
- Ce mode de travail concerne 14 % des femmes et 5 % des hommes.
- Six mois après leur sortie de formation, 27 % des apprentis sont salariés chez l’employeur qui encadrait leur apprentissage. Ils sont 20 % deux ans après cette sortie.
70 % des apprentis en emploi salarié deux ans après la sortie de formation en 2020 sont en CDI. Ils étaient 68 % parmi les sortants de 2019.
6 % reprennent des études en 2022
- Parmi les apprentis qui terminent un cycle de formation pendant l’année soclaire 2019/2020 et qui ne poursuivent pas d’études en 2020/2021, 6 % reprennent des études en 2021-2022. C’est un point de plus que parmi la génération de sortant en 2019.
- La reprise est plus fréquente quand la certification initiale s’inscrivait dans les services, était de niveau Bac+2 ou quand l’apprenti n’était pas en emploi salarié dans le secteur privé six mois parès la fin de la précédente formation.
Méthode :
InserJeunes est un système d’information obtenu par rapprochement de bases de données administratives « scolarité » (inscriptions des élèves et des apprentis) et de bases de données « emploi » (fondées sur les déclarations sociales nominatives). Il permet de construire des indicateurs d’insertion à des niveaux très fins. Ces indicateurs sont disponibles à différents moments après la sortie d’études (6 mois, 12 mois, 18 mois et 24 mois) pour les apprentis et les lycéens professionnels.
InserJeunes mesure l’insertion professionnelle des sortants d’études d’une année N, c’est-à-dire des jeunes inscrits en dernière année de formation pendant l’année scolaire N-1/N et qui ne poursuivent pas leurs études l’année scolaire N/N+1. Les sortants qui reprennent leurs études ultérieurement, par exemple pendant l’année scolaire N+1/N+2, sont bien inclus dans le calcul des indicateurs d’insertion professionnelle.
InserJeunes couvre l’ensemble de l’emploi salarié dans le secteur privé en France, à l’exception de certains emplois salariés agricoles et des emplois salariés relevant de particuliers employeurs. L’emploi non salarié, dans le public ou à l’étranger, n’est pas couvert.
Pour les apprentis, InserJeunes couvre les formations de niveau 3 à 5, y compris agricoles, dispensées dans les Centres de formation d’apprentis.
Si, à une échéance donnée (6, 12, 18 ou 24 mois après la sortie d’études), un sortant a plusieurs contrats de travail, un seul est pris en compte : en priorité le CDI ou le contrat le plus long
Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares)
• Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques du ministère du Travail
• Création : 1993
• Missions : Éclairer le débat public en publiant des données ou des analyses accessibles à toutes et tous ; Accompagner le ministère en charge du Travail et plus largement les pouvoirs publics lorsqu’une réforme se prépare
• Effectif : 170 collaborateurs
• Directeur : Michel Houdebine
• Contact : Joris Aubrespin-Marsal
• Tél. : 01 44 38 22 51
Catégorie : Etat
Adresse du siège
39-43 quai André Citroën75015 Paris France
Fiche n° 5511, créée le 29/08/2017 à 04:47 - MàJ le 10/12/2024 à 18:27