« Développer une formation personnalisée et mieux accompagnée » (Laurent Mignon, BPCE)

News Tank RH - Paris - Actualité n°268257 - Publié le
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Laurent Mignon, BPCE - ©  D.R.

« Nous sommes dans une période de transition entre le poids des obligations réglementaires qui a augmenté énormément au cours des dernières années et la refonte de notre politique de formation et d’accompagnement de nos conseillers. Nous allons développer une formation personnalisée. Nous avons d’ailleurs un programme appelé “progresser dans le réseau”. Il faut aussi nous assurer d’un bon accompagnement », déclare Laurent Mignon Président @ Fédération bancaire française (FBF)
, président du Groupe BPCE • Groupe mutualiste • Création : 2009 (fusion des organes centraux des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne)• Missions : - banque de proximité en France (via les réseaux Banque Populaire… et de la FBF lors d’un débat organisé par le SNB/CFE-CGC avec trois autres directeurs de grands groupes bancaires, diffusé en ligne le 13/10/2022, apprend News Tank, le 17/10/2022.

« Lors de la crise sanitaire, on a beaucoup parlé des première lignes mais les banquiers n’ont pas été mis en avant. Il existe toujours de l’inquiétude d’un politique de dire du bien des banques. C’est une erreur parce que c’est l’un des gros secteurs en France. Nous sommes plus de 400 000 collaborateurs. C’est l’un des secteurs où les entreprises françaises sont parmi les meilleures. Les métiers sont perçus comme mercantiles et avec peu de sens alors que le métier de conseiller bancaire est très beau. »

« Les salariés partent au bout de deux ans car nous leur avons vendu ce qu’ils n’ont pas vécu. Notre responsabilité est que notre promesse soit plus en adéquation avec leurs deux premières années en fonction. »

Les autres dirigeants ayant participé au débat sont :
• Nicolas Théry Président @ Confédération nationale du Crédit Mutuel • Président de la Caisse Fédérale @ Crédit Mutuel Alliance Fédérale • Président @ Fédération bancaire française (FBF)
, président du Crédit Mutuel - CIC,
• Sébastien Proto, directeur général adjoint du Groupe Société Générale,
• Michel Mathieu, directeur général de LCL et membre de l’exécutif du Groupe Crédit Agricole.


« Le turnover entre les banques a toujours existé pour des questions de salaires, de carrière. Mais ce qui nous inquiète, c’est que des salariés quittent le secteur bancaire et pour ceux qui restent, nous sommes interpellés sur des inquiétudes comme la diversification des activités, la progression de la banque en ligne, la transition écologique… », déclare Frédéric Guyonnet, président du SNB CFE-CGC.

« Les médias parlent beaucoup des problèmes de recrutement dans l’hôtellerie/restauration, dans les métiers santé, chez les chauffeurs de bus. Mais nous aussi nous sommes concernés. Le secteur bancaire a du mal à recruter. Les salariés ont du mal à se projeter dans l’avenir. Nous souffrons d’une mauvaise image avec 10 000 incivilités par an. »

« Mon objectif n’est pas de créer de l’emploi, c’est de satisfaire mes clients et mes collaborateurs » (Michel Mathieu, LCL)

« Nous n’avons pas été très bons sur la communication de nos métiers. Dans le pilier Humain, je vois trois axes :

  • la responsabilisation,
  • le discernement,
  • la confiance », indique Michel Mathieu, directeur général de LCL et membre de l’exécutif du Groupe Crédit Agricole.

« Nous devons trouver d’autres modes de formation et les salariés doivent évoluer et l’accepter. Je crois au discours de vérité et à donner du sens. Les gens ont besoin de savoir :

  • pourquoi ils travaillent ;
  • à quoi sert leur métier.

Mon objectif n’est pas de créer de l’emploi. C’est de satisfaire mes clients et mes collaborateurs, avec des métiers intéressants et bien payés et que mon entreprise se porte bien. » 

« Ils ne veulent pas entrer dans une bureaucratie, ils veulent être des banquiers » (Sébastien Proto, Société Générale)

« L’industrie bancaire se vend très mal. Vous avez beaucoup d’industries dans le monde - et ce n’est pas une problématique française - qui sont confrontées à des salariés qui ne veulent plus travailler durablement et qui veulent changer. La finance et la banque en particulier sont dans les trois industries que les collaborateurs veulent quitter. En termes d’image, il y a une problématique française parce que c’est une industrie qui est mal aimée y compris des pouvoirs publics et de la classe politique », déclare Sébastien Proto, directeur général adjoint du Groupe Société Générale.

« Nous n’avons pas rendu les choses suffisamment attractives pendant les deux premières années du poste. Nous avons encore des efforts à faire sur les outils de travail, les méthodes de travail, le cadre de travail et le sens. »

« Le grand défi pour les banques c’est d’être en capacité de gérer ce choc réglementaire qui existe depuis des années et qui a transformé profondément le métier de conseiller. Vous pouvez toujours promettre des lendemains glorieux aux salariés, si vous n’êtes pas capable d’automatiser le plus possible pour absorber ce choc réglementaire, vous leur mentez parce que leur quotidien devient extrêmement pesant. Ils ne veulent pas entrer dans une bureaucratie, ils veulent être des banquiers. »

« Une fierté collective à valoriser » (Nicolas Théry, Crédit Mutuel - CIC)

« Notre industrie dispose d’un bon contrat social. Il y a un enjeu collectif de fierté. Il y a une fierté collective et je trouve qu’on devrait plus la valoriser », indique Nicolas Théry, président du Crédit Mutuel - CIC.

« Le mot clé c’est l’autonomie : nous devons pouvoir démontrer à nos collaborateurs qu’ils ont une responsabilité  pleine et entière de leur portefeuille de clientèle, du développement de telle ou telle application, de la construction de tel ou tel contrat. »

 

 

 

 

Laurent Mignon

Parcours

Wendel
Président du Directoire
Groupe BPCE (BPCE)
Président du directoire
Natixis
Directeur général
Oddo BHF - Groupe Financier
Associé gérant
AGF
Directeur général
Schroders
Assistant Director
Banque Indosuez
Chargé de mission

Fiche n° 46748, créée le 08/07/2022 à 18:11 - MàJ le 05/12/2022 à 17:29

Groupe BPCE (BPCE)

• Groupe mutualiste
• Création : 2009 (fusion des organes centraux des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne)
• Missions :
-
banque de proximité en France (via les réseaux Banque Populaire, Caisse d’Epargne, Banque Palatine, Oney)
- gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers, Natixis Corporate & Investment Banking)
• Effectif : 100 000 salariés (2023)
• Résultats financiers : 22,2 Md€ (PNB 2023)
• Président du directoire : Nicolas Namias
• Directrice générale en charge des ressources humaines : Béatrice Lafaurie
• Contact : Christophe Gilbert, Directeur relations presse & e-réputation Groupe
• Tél. : 06 73 76 38 98




Catégorie : Grandes Entreprises Privées


Adresse du siège

7, promenade Germaine Sablon
75013 Paris France


Fiche n° 5003, créée le 09/05/2017 à 12:09 - MàJ le 04/10/2024 à 17:51

Groupe BPCE (BPCE)

• Groupe mutualiste
• Création : 2009 (fusion des organes centraux des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne)
• Missions :
-
banque de proximité en France (via les réseaux Banque Populaire, Caisse d’Epargne, Banque Palatine, Oney)
- gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers, Natixis Corporate & Investment Banking)
• Effectif : 100 000 salariés (2023)
• Résultats financiers : 22,2 Md€ (PNB 2023)
• Président du directoire : Nicolas Namias
• Directrice générale en charge des ressources humaines : Béatrice Lafaurie
• Contact : Christophe Gilbert, Directeur relations presse & e-réputation Groupe
• Tél. : 06 73 76 38 98




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Adresse du siège

7, promenade Germaine Sablon
75013 Paris France


Fiche n° 5003, créée le 09/05/2017 à 12:09 - MàJ le 04/10/2024 à 17:51

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