Le dispositif du contrat de professionnalisation expérimental, dont l’essai a été étendu jusqu’au 31/12/2023, élargit les qualifications couvertes par le contrat de professionnalisation standard. Celles-ci ne relèvent plus obligatoirement d’un référentiel métier prédéfini. Le parcours de formation peut ainsi être construit sur-mesure par l’entreprise avec l’appui de l’Opco. Nous faisons le point sur ce dispositif et sur parcoursAtlas, l’offre que les sociétés peuvent mobiliser pour être aidées dans la mise en place du contrat.
Dans les coulisses du contrat de professionnalisation expérimental
En rendant possible la conception d’un parcours de formation personnalisé, le contrat de professionnalisation expérimental vise deux objectifs : fournir aux personnes éloignées de l’emploi une formation plus proche de leurs besoins et aux entreprises la possibilité de recruter un salarié formé à leur réalité.
Le dispositif demande que l’entreprise identifie une activité ouverte à l’alternance et les compétences métiers associées, qui seront acquises par le salarié apprenant. Elles sont rassemblées dans un référentiel métier et décomposées en objectifs pédagogiques qui composeront le parcours de formation.
Ces compétences peuvent être acquises aussi bien en entreprise qu’auprès d’organismes de formation. Pour les organismes de formation, il s’agit donc de proposer des modules « sur mesure » afin de répondre aux besoins de ce type de parcours.
C’est par exemple le choix qu’a fait la start up Holimaker pour le recrutement en contrat de professionnalisation expérimental d’un jeune titulaire du bac, qu’il a formé au métier de chef d’atelier sur une technologie innovante spécifique. Certains modules ont été dispensés par le fondateur de la start up lui-même, tandis que d’autres ont été confiés à des organismes de formation externes : pour les modules relatifs aux aspects techniques de l’impression 3D ou ceux relatifs au management par exemple.
Retrouvez le témoignage d’Holimaker en vidéo lors de l’Atlas de l’alternance 2022 Grand Est :
Au terme du contrat de professionnalisation expérimental, le salarié apprenant aura acquis un ou plusieurs plusieurs blocs de compétences, certifiants ou non. C’est l’attestation de fin de formation délivrée qui établit les capacités qu’il a effectivement développées.
Au total, le parcours compte 150 heures d’enseignement minimum. L’action de professionnalisation s’étend quant à elle de six à douze mois, au moins
Le salarié apprenant peut être âgé de 16 à 25 ans, indépendamment de son niveau de formation initiale. Les demandeurs d’emploi de 26 ans et plus sont également éligibles, tout comme les bénéficiaires de minima sociaux et les personnes sortant d’un contrat unique d’insertion et ce sans restriction d’âge.
parcoursAtlas : un accompagnement de A à Z
Atlas propose aux entreprises, avec parcoursAtlas, un guidage étape par étape dans la construction du contrat de professionnalisation expérimental. Il comprend six étapes :
la formalisation du besoin en compétence,
la construction du parcours en formation,
la validation du contrat,
la formation des tuteurs et formateurs si besoin,
la mise en œuvre du parcours de formation et l’évaluation des apprentissages,
la fin du contrat.
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Formaliser le besoin en compétences en réalisant un référentiel métier
Ce premier niveau peut être réalisé par l’entreprise seule, ou accompagnée d’un tiers facilitateur.
L’objectif est de répertorier les compétences d’un métier qui soit ouvert à l’alternance dans un référentiel métier dédié. Ce document aura valeur de référence sur l’ensemble du parcours.
Formaliser le besoin en compétences en réalisant un référentiel métier
Ce premier niveau peut être réalisé par l’entreprise seule, ou accompagnée d’un tiers facilitateur.
L’objectif est de répertorier les compétences d’un métier qui soit ouvert à l’alternance dans un référentiel métier dédié. Ce document aura valeur de référence sur l’ensemble du parcours.
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Construire le parcours de formation en choisissant les actions de formation
Ce parcours doit permettre au salarié apprenant d’acquérir les compétences identifiées au préalable.
Plusieurs modalités sont à la disposition de l’entreprise. Elle peut mettre en place une fomation interne ou externe, en situation de travail ou encore à distance. La structure peut prendre en compte l’expérience du salarié pour construire le parcours de formation.
Construire le parcours de formation en choisissant les actions de formation
Ce parcours doit permettre au salarié apprenant d’acquérir les compétences identifiées au préalable.
Plusieurs modalités sont à la disposition de l’entreprise. Elle peut mettre en place une fomation interne ou externe, en situation de travail ou encore à distance. La structure peut prendre en compte l’expérience du salarié pour construire le parcours de formation.
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Valider le contrat en transmettant un dossier complet
Avant que le contrat ne démarre, un dossier comportant le référentiel métier et le parcours de formation conçus par l’entreprise est adressé à Atlas pour être validé par le conseiller de l’entreprise.
Convention de formation et CERFA complètent le dossier.
Valider le contrat en transmettant un dossier complet
Avant que le contrat ne démarre, un dossier comportant le référentiel métier et le parcours de formation conçus par l’entreprise est adressé à Atlas pour être validé par le conseiller de l’entreprise.
Convention de formation et CERFA complètent le dossier.
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Former les tuteurs et formateurs à l’arrivée du salarié apprenant
En fonction des besoins de la structure, les volontaires pour encadrer le salarié apprenant peuvent bénéficier d’un accompagnement en vue d’assurer la formation interne, celle en situation de travail ou le tutorat. Atlas facilite le recours à cet accompagnement sur la base de son offre mentorAtlas.
Former les tuteurs et formateurs à l’arrivée du salarié apprenant
En fonction des besoins de la structure, les volontaires pour encadrer le salarié apprenant peuvent bénéficier d’un accompagnement en vue d’assurer la formation interne, celle en situation de travail ou le tutorat. Atlas facilite le recours à cet accompagnement sur la base de son offre mentorAtlas.
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Mettre en place un parcours en alternance et évaluer l’acquisition des compétences
Le parcours de formation est instauré en alternance.
Pour suivre la progression du salarié apprenant, celui-ci est évalué régulièrement le long du parcours.
Les pièces attestant de l’évaluation sont transmises à Atlas.
Mettre en place un parcours en alternance et évaluer l’acquisition des compétences
Le parcours de formation est instauré en alternance.
Pour suivre la progression du salarié apprenant, celui-ci est évalué régulièrement le long du parcours.
Les pièces attestant de l’évaluation sont transmises à Atlas.
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Dresser un bilan et remettre une attestation au salarié apprenant
Afin de déterminer si les compétences établies ont bien été acquises, un bilan final est réalisé. Il permet également de juger de l’efficacité du dispositif.
Une attestation de fin de formation, listant les compétences développées pendant le parcours, est remise au salarié apprenant.
Dresser un bilan et remettre une attestation au salarié apprenant
Afin de déterminer si les compétences établies ont bien été acquises, un bilan final est réalisé. Il permet également de juger de l’efficacité du dispositif.
Une attestation de fin de formation, listant les compétences développées pendant le parcours, est remise au salarié apprenant.
Le tiers facilitateur : pour qui, pour quoi ?
Pour faciliter la construction du parcours de formation et favoriser les conditions de réussite du projet de formation de l’alternant, les entreprises qui le souhaitent peuvent solliciter un tiers facilitateur. Il intervient auprès des structures qui ne sont pas familières du dispositif pour une durée moyenne de 14 heures.
Cet accompagnement est pris en charge par Atlas.
De premiers résultats très encourageants :
Au 30 juin 2022, Atlas comptait 246 contrats de professionnalisation expérimentaux signés depuis le début de l’expérimentation.
