Apprentissage : « La réduction des financements risque de fragiliser le système » (Fnadir)
« Alors que le PLF et le PLFSS 2025 ont fait l’objet d’adoptions par la voie du 49.3, la Fnadir
• Fédération nationale des directeurs de centres de formation d’apprentis• Création : 1985• Missions :- promouvoir l’apprentissage- représenter auprès des pouvoirs publics l’ensemble des adhérents…
exprime de vives inquiétudes quant à leurs conséquences sur le modèle de l’apprentissage en France », indique le réseau des directeurs de CFA le 12/02/2025.
« Plusieurs mesures envisagées pourraient fragiliser le système », selon la Fnadir :
• La réduction de la prime à l’embauche d’un apprenti, « qui menace la dynamique de développement de l’alternance » ;
• La hausse pour l’employeur du coût du travail des apprentis, « qui pourrait freiner les offres de contrats et complexifier l’accès à l’apprentissage » ;
• La diminution du salaire net des apprentis liée aux nouvelles contributions sociales (CSG, CRDS) et à la baisse du plafond d’exonération des charges salariales, « qui provoquera une paupérisation des alternants » ;
• Le non renouvellement de la prime à l’embauche pour second contrat d’apprentissage chez un même employeur, « qui remettra en cause la progression des jeunes vers des qualifications plus élevées ».
« Face à ces incertitudes, la Fnadir prône la définition d’une véritable vision politique pour l’apprentissage. Elle demande au Gouvernement et aux parlementaires de clarifier leurs positions et d’ouvrir un dialogue avec les acteurs de terrain pour garantir un financement stable et une reconnaissance pleine et entière de l’apprentissage comme voie d’éducation et d’insertion. »
« Revoir les modalités de financements et la façon d’appréhender le modèle économique des CFA » (Fnadir)
« Il est important de donner de la visibilité et de la continuité à la politique de l’apprentissage qui est le meilleur moyen de répondre aux dés des compétences de demain et d’assurer la compétitivité de notre pays pour les prochaines décennies.
Il est également primordial d’assurer sur le long terme la qualité des enseignements en donnant les moyens aux CFA d’investir dans des solutions innovantes permettant d’assurer cette qualité qui est due aux jeunes s’engageant dans cette filière. Pour cela, la Fnadir appelle à maintenir de manière durable et claire les aides à l’apprentissage pour valoriser et inciter les entreprises à faire ces choix, mais aussi à mieux prendre en compte les dépenses d’investissement des CFA dans la fixation des coûts contrat.
Sur ce sujet de manière globale, la Fnadir appelle à revoir les modalités de financements et la façon d’appréhender le modèle économique des CFA. Qu’il s’agisse de la méthode retenue ou du calendrier de mise en application des mesures, un travail de fond doit être conduit an de déterminer un prix juste pour l’apprentissage en France, qui reste à définir avec l’ensemble des parties prenantes. »