« 4 800 nouveaux alternants ont intégré une société d’assurance en 2024 » (baromètre 2025 OEMA)

News Tank RH - Paris - Actualité n°399646 - Publié le
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« Au 31/12/2024, les effectifs de la branche de l’assurance s’établissaient à plus de 161 000 personnes, soit une augmentation de 3 500 collaborateurs sur un an. Par ailleurs, environ 4 800 nouveaux alternants ont intégré une société d’assurance au cours de l’année, ce qui porte leur total en poste à près de 7 500 au 31/12/2024. Le coup de frein sur les aides à l’apprentissage, annoncé dès 2024, n’a pas remis en cause cette dynamique », selon les données du Baromètre prospectif 2025, publié par l’OEMA • Association paritaire régie par la loi de 1901 créée sous l’égide de la Fédération française des sociétés d’assurances et du Groupement des entreprises mutuelles d’assurances, devenus France… (Observatoire de l’évolution des métiers de l’assurance • Association paritaire régie par la loi de 1901 créée sous l’égide de la Fédération française des sociétés d’assurances et du Groupement des entreprises mutuelles d’assurances, devenus France… ) le 26/05/2025.

Le Baromètre prospectif présente les premières estimations de l’évolution des effectifs de l’assurance telles qu’issues des premiers retraitements de l’enquête annuelle pilotée par l’Observatoire et France Assureurs sur les métiers, les rémunérations et les formations des salariés des entreprises d’assurance.

Parmi les données du Baromètre :
• en 10 ans, la création nette de postes pérennes franchit la barre des 10 %, soit près de 15 000 emplois ;
• environ 20 000 embauches réalisées pendant l’année 2024 ;
• 7 500 alternants en postes au 31/12/2024.


Selon le Baromètre prospectif :

« Depuis 1974, l’équilibre budgétaire en France est hors de portée, entraînant des déficits récurrents et une dette publique en hausse constante qui devrait atteindre 3 444 Md€ fin 2025. En 2024, le débat public s’intensifie autour de ces enjeux, dans un contexte marqué par une instabilité politique et des réformes budgétaires difficiles. Avec un déficit attendu à 5,4 % du PIB en 2025, les capacités d’action limitées de l’État deviennent évidentes.

Le déficit primaire, au cœur des préoccupations, impose un retournement budgétaire ambitieux de 132 Md€ d’ici 2035. Il faut ajouter aux déficits de l’État ceux de la Sécurité sociale (15,3 Md€ pour l’assurance maladie, 5,6 Md€ pour l’assurance vieillesse, fin 2024). Parallèlement, le contexte géopolitique et économique intensifie les difficultés, avec une augmentation des dépenses à consacrer à la Défense et une hausse du taux de chômage (+3,9 % au T4 2024).

Un sondage IFOP de janvier 2025 indique que 50 % des Français se sentent révoltés face aux déficits et crises, renforçant le besoin d’initiatives comme celles des entreprises d’assurance pour reconstruire la confiance. Ces dernières, aidées par une remontée des rendements obligataires, affichent des résultats positifs, notamment en assurance-vie. »

« Revalorisation du travail et réformes »

« Un alignement du taux d’activité français sur celui de pays voisins pourrait générer 1,5 million d’emplois et 15 Md€ pour la protection sociale. Toutefois, des résistances culturelles au travail prolongé et les effets désincitatifs de salaires nets perçus comme trop faibles (vs. le coût réel du travail considéré comme trop élevé) freinent cette relance. »

« Projeter les métiers de l’assurance en 2030 à partir d’un référentiel prévisionnel »

« Face aux mutations rapides liées à l’intelligence artificielle et aux transformations numériques, un référentiel prévisionnel des métiers est lancé pour anticiper les évolutions à l’horizon 2030. Il propose une analyse des impacts des SIA (Systèmes d’Intelligence Artificielle) sur les métiers, intégrant organisation, compétences et conditions de travail.

Le référentiel propose :

  • une projection des métiers à venir, enrichie d’actualisations régulières ;
  • des outils pour aider les collaborateurs à s’adapter aux innovations ;
  • un cadre structuré pour analyser les effets combinés des SIA.

Grâce à un processus en cinq étapes (confiance, cartographie, stratégie, action, évaluation), le référentiel s’inscrit dans une démarche collective et évolutive. Il intègre les besoins des employeurs et des salariés tout en favorisant le dialogue social.

Ce projet place l’humain et l’innovation au cœur des réponses aux enjeux futurs, aidant les professionnels à prospérer dans un environnement redéfini par la technologie. »

Un référentiel transversal pour accompagner le travail 4.0

« Le travail digitalisé transforme l’organisation, le management et la coopération, impliquant une approche collaborative entre salariés, managers RH et responsables informatiques. Un référentiel transversal offrirait un cadre commun pour harmoniser les perspectives et répondre efficacement aux enjeux du travail 4.0.

La “clinique des usages” : pluridisciplinaire, elle combine psychologie, ergonomie et sociologie pour analyser et accompagner concrètement les transformations. Elle positionne la technologie comme partenaire actif, favorisant efficacité et sens au travail, tout en répondant aux défis de l’IA et du travail hybride.

Face à des signaux comme l’absentéisme ou le turnover, ce référentiel contribuerait à placer les individus et leur bien-être au cœur de la transition numérique, tout en réinventant les pratiques de travail. »

Observatoire de l’évolution des métiers de l’assurance (OEMA)

• Association paritaire régie par la loi de 1901 créée sous l’égide de la Fédération française des sociétés d’assurances et du Groupement des entreprises mutuelles d’assurances, devenus France Assureurs
Création  : 1996
• Missions :
- contribuer à la modernisation du dispositif professionnel d’appui à la gestion des ressources humaines prévu par la convention collective des sociétés d’assurances du 27/05/1992
- informer la profession sur les facteurs susceptibles de faire évoluer les contenus d’activité et les métiers. Ses travaux doivent permettre aux acteurs concernés d’en tirer les conséquences en termes de qualifications et de besoins de formation. Par ses éclairages, il participe à Gpec
- concevoir et mettre en œuvre des outils (indicateurs, enquêtes, groupes de travail…) permettant de suivre et d’anticiper les conséquences des évolutions économiques, organisationnelles, technologiques, sociétales, démographiques, etc., sur les métiers dans l’assurance
• Composition  : l’observatoire est administré par un CA composé de 16 membres titulaires, répartis en deux collèges :
- 8 membres désignés par France assureurs,
- 8 membres désignés par les organisations syndicales de salariés représentatives au niveau professionnel
• Président : Nicolas Arib
• Secrétaire générale : Émilie Amisse
• Contact  : Célia Lourenco, assistante
• Tél.  : 01 53 21 51 20


Catégorie : Associations / Fondations


Adresse du siège

1, rue Jules Lefebvre
75431 Paris Cedex 09 France


Fiche n° 6175, créée le 20/12/2017 à 11:37 - MàJ le 21/05/2025 à 17:13

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